ZOO

Geisha ou Le jeu du shamisen - T1 : Geisha T.1

couverture de l'album Geisha T.1

Série : Geisha ou Le jeu du shamisenTome : 1/2Éditeur : Futuropolis

Scénario : Christian PerrissinDessin : Christian Durieux

Genres : Historique, Récit de vie

Public : À partir de 16 ans

Prix : 19.00€

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
    note lecteurs4.5
    1 note pour 0 critique

Le synopsis de l'album Geisha T.1

Les premiers temps sont prometteurs. Mais son père est fauché par un tramway. Il perd sa jambe, et tout espoir de trouver un travail. La fillette est alors vendue à une maison réputée de geisha et fera l’apprentissage des arts. Il lui faudra savoir chanter, danser, marcher avec autant d’élégance que de talent afin d’éviter de devenir servante à son tour, ou prostituée. L’enfant a un don pour le shamisen. À savoir jouer de cette guitare à trois cordes, elle peut diriger sa vie. À devenir geisha, elle pourra assurer la survie de sa famille et s’assurer un avenir. Mais rien ne sera facile pour l’enfant au visage disgracieux et à l’allure sauvage. Elle deviendra Kitsune, la renarde...


La critique ZOO sur l'album Geisha T.1

Setsuko, dont la famille a épuisé toutes ses maigres ressources, se retrouve vendue à une okiya, maison de geishas. Son apprentissage et sa fascination pour le shamisen, guitare à trois cordes, sont narrés à la perfection par le récit tout en finesse de Christian Perrissin et le dessin noir et blanc, lumineux, de Christian Durieux.

La jeune Setsuko n’a pas tiré les bonnes cartes du destin : quand son père, ancien samouraï, l’amène dans une okiya réputée, elle est vite renvoyée à sa laideur. Devenue Kitsune, la renarde, elle passera à travers les épreuves, offrant à travers son regard de petite fille la dure réalité des maisons de thé mais aussi l’impressionnant raffinement de l’art que demande la formation des geishas de haut vol.

Loin des clichés romantiques sur la condition des geishas, Christian Perrissin arrive à donner à son récit un cadre solide, très documenté, mais aussi une part de rêve et d’inconscience matérialisée par le récit de la petite fille qu’est Setsuko. Entre la cruelle réalité que cachent les okiyas (travail infantile, prostitution, économie de soins pour ne pas ajouter aux frais) et l’espoir de la jeune Kitsune qui pense revoir sa famille bientôt, le scénario arrive à équilibrer sordide et enfance. Une lecture vibrante sans tomber dans le pathos.

Le trait de Christian Durieux dépeint à merveille les intérieurs raffinés et laqués comme la fougue de la petite fille qui parcourt les différents quartiers de la ville. Le soin porté aux éclairages ajoute à la douceur du noir et blanc où les ambiances soulignent parfaitement des visages épurés. La fin de l’ère Meiji même dans ses aspects les plus prosaïques est auréolée de magie par ses compositions toujours cadrées avec soin.

Ce merveilleux premier volume de Geisha ou Le jeu du shamisen est à découvrir, qu’on soit passionné du Japon ou simple curieux.


L'actualité autour de l'album Geisha T.1

Haut de page

Commentez et critiquez

1200 caractères restants