Cinq ans se sont écoulés depuis le naufrage de Golden City. Les survivants ont décidé de construire une nouvelle cité. Fallait-il la reconstruire à l'identique ou au contraire innover ? C'est finalement la seconde solution qui a été choisie. Tandis que la nouvelle Golden City est inaugurée sans la présence de Banks - ce dernier étant toujours porté disparu - souffle sur la Terre un vent de révolte...
Golden City - T10 : Orbite terrestre basse
Nicolas Malfin, Daniel Pecqueur, Pierre Schelle
Série : Golden CityTome : 10/15Éditeur : Delcourt
Scénario : Daniel PecqueurDessin : Nicolas MalfinColoriste : Pierre Schelle
Collection : Néopolis
Genres : Science-Fiction
Public : À partir de 12 ans
Prix : 13.95€
- ZOO3.0
Scénario
3.0Dessin
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Le synopsis de l'album Orbite terrestre basse
La critique ZOO sur l'album Orbite terrestre basse
Cinq ans se sont écoulés depuis le naufrage de Golden City. Une nouvelle cité est née dans l’espace, lieu plus facilement protégeable que l’océan… Harrison Banks est toujours introuvable et son groupe est dirigé par un nouveau collège de personnes, pas si fréquentables que ça… Leurs intrigues se mettent en place doucement.
Ce dixième tome sonne comme l’entrée en matière d’une nouvelle saison. Nous retrouvons le décor planté précédemment. Une société mondiale appartient aux plus riches qui s’enferment dans un ghetto de luxe pour se protéger des plus pauvres, exploités. Ne perdant de vue ni le groupe d’Harrison Banks ni les orphelins, cet album permet aux fans de retrouver les fondamentaux de la série.
Les clefs de la saison amorcée se mettent vite en place et c’est peut-être là que le bât blesse. A la fin de ce tome, nous avons l’impression d’avoir toutes les cartes en main. Nous savons déjà qui a le rôle du gentil et qui est le grand méchant. Finalement l’intrigue à venir se réduit à cette question : comment Harrison va-t-il démasquer les auteurs des mauvais coups ?
Comme dans certaines séries policières, nous savons dès la première image qui est le coupable ; l’enjeu est de savoir comment il va se faire arrêter. Le reste de la série reposait sur le postulat inverse. Ce changement d’angle peut s’avérer déstabilisant même si le rythme haletant du récit est toujours de la partie.
L’attaque du dessin, elle, n’a pas changé. Entre semi-réalisme et décor très factice de cinéma, cette série a un parti pris original, à la fois rafraichissant et plaisant. Voir les orphelins grandir est très appréciable.
Cet album plein de qualités amorce un nouveau départ pour Golden City, mais lui transmet aussi la nécessité de faire ses preuves.