ZOO

Hellship - T1

couverture de l'album

Série : HellshipTome : 1/1Éditeur : Paquet

Scénario : Jared MuraltDessin : Jared Muralt

Collection : Cockpit

Genres : Aventure, Historique

Public : À partir de 12 ans

Prix : 13.90€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    1.5

    Dessin

    4.5
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album

Jared Muralt est né en 1982 à Berne en Suisse. Il suit des cours dans une école d’art mais développe surtout des qualités de dessin anatomique de manière autodidacte au travers des livres. Il est aussi le co fondateur des studios Backyard, une agence de design graphique qui à reçu un prix de la ville de Berne.


La critique ZOO

Un équipage de bombardier tente de survivre à la guerre du pacifique. Si tous rêvent de victoires, la réalité est autre et l’horreur n’est jamais loin. Une BD très bien dessinée mais qui n’arrive pas à trouver son rythme.

Hellship c’est une histoire comme il y en eu des centaines. Des hommes qui rêvent de gloire militaire et ne découvrent la souffrance qu’elle provoque que lorsqu’il est trop tard, quand ils sont irrémédiablement marqués. L’équipage d’un B-25 coule sans le savoir un des nombreux Hellship, navires prisons de la marine japonaise, et réalise alors qu’il vient de tuer des américains. L’histoire ne va pas plus loin et s’arrête sur la découverte de cette macabre méprise.

Le vrai point fort de Hellship c’est son dessin, Jared Muralt dessine bien et il compose encore mieux. Le trait, classique, va droit au but. En bon graphiste, l’auteur a produit une œuvre qui se lit bien, très bien même et on arrive à en oublier le scénario.

Car à l’inverse, l’auteur est bien seul dans cette BD, et on ne comprend pas très bien le point final, ni même le commencement ce l’histoire. Peut-être a-t-il voulu, à la manière du merveilleux film de Terrence Malick, La Ligne rouge, raconter la guerre sans héros ni personnage principal ? Il en ressort une histoire qui brille par son absence. Pas de récit donc, mais pas de morale non plus. Ses personnages peuvent tuer trois cent Japonais et ne pas sourciller mais dès lors qu’ils tuent des Américains, la souffrance est trop forte et le spleen les atteint !

Hellship reste donc une bande dessinée supplémentaire sur la Seconde Guerre mondiale qui, si elle dessinée d’une main experte, n’en reste pas moins fade.

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