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Homicide, Une année dans les rues de Baltimore - T1 : 18 janvier - 4 février 1988

couverture de l'album 18 janvier - 4 février 1988

Série : Homicide, Une année dans les rues de BaltimoreTome : 1/4Éditeur : Delcourt

Scénario : Philippe SquarzoniDessin : Philippe SquarzoniColoriste : Drac

Collection : Encrages

Genres : Documentaire BD, Historique

Public : À partir de 12 ans

Prix : 16.50€

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
    note lecteurs4.0
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Le synopsis de l'album 18 janvier - 4 février 1988

Philippe Squarzoni s’affranchit du récit à la première personne pour s’emparer du livre monumental de David Simon sur le quotidien de la brigade criminelle de Baltimore, un reportage très éloigné de la représentation hollywoodienne. Dans une ville qui compte 240 meurtres par an, Homicide dresse un tableau minutieux de la violence urbaine américaine dans les quartiers en détresse.


La critique ZOO sur l'album 18 janvier - 4 février 1988

En 1988, David Simon passe une année au sein de la brigade criminelle de Baltimore, la ville aux 240 meurtres annuels. Cette immersion va donner naissance à un documentaire choc sur le quotidien de ces policiers faisant face à la noirceur humaine. La série culte The Wire va largement s’inspirer de ce travail, avant que le neuvième art en tire Homicide, une BD captivante !

Baltimore, la nuit du 17 au 18 janvier 1988. Deux enquêteurs de la brigade criminelle échangent leurs points de vue devant le corps sans vie d’un jeune homme gisant au milieu de la rue. L’enquête va s’avérer difficile, surtout qu‘à leur retour au poste, ils vont devoir interroger des dizaines de personnes pour une fusillade sans rapport avec leur cadavre. Leurs échanges de tirs sont responsables du quatorzième meurtre de l’année à Baltimore, alors qu’on est à peine mi-janvier.

Homicide T.1

La voix off qui domine le récit plonge immédiatement dans la brigade criminelle : le travail, l’atmosphère dense, la hiérarchie, la frustration et la pugnacité des policiers sont palpables. Les meurtres s’égrènent comme les minutes à l’horloge, dans une implacable normalité. Grâce au récit efficace, les affaires les plus faciles comme les plus ardues s’avèrent aisées à suivre. Même sans être noyés dans les détails macabres, les enquêtes marquent, posant le poids de chaque décision policière sur nos épaules. Chaque page et chaque mot frappent fort.

Le dessin comme le récit bouscule le lecteur tout au long des pages. L’ambiance sombre à la limite du fatalisme ne quitte pas les cases. Le découpage rappelle souvent celui d‘un story-board comme un hommage au documentaire de David Simon. Les visages des protagonistes, de vraies gueules, font apparaître à la fois toute la force et l’ensemble des fractures de ces policiers face à l’horreur au quotidien.

Homicide, une adaptation percutante, à lire d’urgence !


La bande annonce sur l'album 18 janvier - 4 février 1988

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