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Iznogoud - T32 : Des bougies pour Iznogoud

couverture de l'album Des bougies pour Iznogoud

Série : IznogoudTome : 32/32Éditeur : IMAV Editions

Scénario : Olivier Andrieu, Elric Dufau

Genres : Humour

Public : Tout public

Prix : 11.90€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    3.5

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
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La critique ZOO sur l'album Des bougies pour Iznogoud

Avec un duo de repreneurs qui semble stabilisé, nous découvrons cinq nouvelles mésaventures d’Iznogoud, avec quelques clins d’œil au monde contemporain et saupoudrées de calembours. Sans prétention et c’est tant mieux.

Après la mort de René Goscinny, Iznogoud a été poursuivi par Jean Tabary seul jusqu’à son décès, avant d’être repris par Nicolas Tabary, son fils, pour trois albums avec différents scénaristes. Puis est paru un tome de transition (Iznogoud Moi, Calife...) où Nicolas partageait le dessin des histoires avec Elric.

Elric est désormais le dessinateur « officiel », illustrant dans Des bougies pour Iznogoud cinq scénarios d’Olivier Andrieu. Pourquoi des bougies ? Parce que la série fête ses 60 ans, ayant été créée en 1962 dans le journal Record. Les histoires de cet album suivent la recette de Goscinny : de vaines tentatives d’Iznogoud de devenir Calife à la place du Calife Haroun El Poussah, qui croit naïvement que le Grand Vizir veut son bien. Le tout saupoudré de jeux de mots plus ou moins approximatifs. Rappelons que Goscinny aimait les calembours alors qu’il ne pouvait pas en placer dans Lucky Luke, Morris détestant cela. Le scénariste se défoulait dans Iznogoud...

Iznogoud T.32 Des bougies pour Iznogoud

Iznogoud T.32 Des bougies pour Iznogoud
© Imav Editions, 2022

La 1ère histoire apporte une touche marseillaise avec le marin Maharius et ses boules de pétanque magiques (plus un clin d’œil à Astérix). La 2nde nous fait découvrir un trône enchanté transformant en œuvre d’art la personne qui s’y assoit (la sculpture vue dans la dernière case est amusante). La 3è donne la vedette à une lampe à huile qui fait GPS. La 4è est une satire de l’univers bancaire avec un personnage dans lequel on peut reconnaître Bernard Tapie. La 5è histoire est la plus drôle, avec 60 bougies magiques qui apportent un 2nd degré non sense bienvenu. Signalons qu’Anne Goscinny a eu l’idée de cette mésaventure. 

Le dessin d’Elric est bien dans l’esprit de celui de Tabary, nerveux à souhait. La caricature de Tapie est réussie. La cuisinière de la dernière histoire fait penser à Génial Olivier, mais c’est peut-être un hasard. 

Un album qui ne révolutionne pas la série, mais ce n’est pas le but. Il sert à en perpétuer l’esprit.

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