Les potes du Joe Bar Team reviennent gonflés à bloc sur leurs motos old school. Les gags en une planche ont fait le succès de cette saga motarde. Le tome 8 ne déroge pas à la règle : gros pifs, gamelles de luxe et langage fleuri sont toujours de rigueur dans un style graphique qu’aurait apprécié Franquin.
Passants, restez sur le trottoir. Ça va ramoner dans le quartier. Les potes du Joe Bar Team sont de retour après quatre ans d’entraînement, à cheval sur leurs deux-roues. Les foutraques du guidon, chevaliers de la route et héros du bitume multiplient les promenades qui dégénèrent. Paulo, Pierrot, Jéjé et les copains ont le chic pour se fourrer dans des situations grotesques et ridicules.
Joe Bar Team, comme le vin, se bonifie en vieillissant. Les poteaux de bécane ont plus d’une histoire drôle dans leurs sacoches arrière et font rire aux éclats. L’humour de Bar2 ne faiblit pas : au contraire, ce huitième tome atteint une constance dans la qualité des gags. D’un enterrement de vie de garçon qui part en sucette aux déboires d’un V-Max immaîtrisable, le Joe Bar Team continue de nous en mettre plein les oreilles et les yeux.
On ne change pas une équipe qui gagne. Les gros pifs restent de rigueur dans le trait purement franco-belge de ‘Fane. Les vrombissements des engins routiers et les fréquents séjours à l’hosto de nos héros à roulettes font exploser la case. Départ en tous sens, trajectoires improbables et destinations explosion mettent de l’huile dans le moteur de ce nouveau tome.
C’est frais, fleure bon le cambouis et l’huile de coude. La recette Joe Bar ? Des potes motards qui font revivre une époque pleine de liberté routière, de surprise et d’improvisation à deux-roues. La route a bien changé. Seul reste intact l’esprit des puristes de la brêle. Gaz ! ! Et vivement la prochaine virée.