ZOO

Jour J - T20 : Dragon rouge

couverture de l'album Dragon rouge

Série : Jour JTome : 20/51Éditeur : Delcourt

Scénario : Fred Blanchard, Fred Duval, Jean-Pierre PécauDessin : Denys

Collection : Néopolis

Genres : Historique

Public : À partir de 12 ans

Prix : 14.50€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

    3.5
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Dragon rouge

1955. Suite aux tensions entre les USA et la Chine dues à l'intervention américaine à Diên Biên Phù, des pogroms anti chinois frappent la communauté asiatique américaine. C'est alors qu'une jeune et riche Chinoise entre dans le bureau du détective privé Lawrence S. Ivory pour lui demander de retrouver son père disparu. Ivory, qui adore les causes perdues, accepte le contrat.


La critique ZOO sur l'album Dragon rouge

Suite aux frappes nucléaires américaines qui permirent la victoire française à Diên Biên Phù, la Chine et les Etats-Unis entrent en guerre. La haine s’abat notamment sur les citoyens sino-américains. L’une d’entre-deux, riche héritière dont le père à disparu, vient frapper à la porte du détective Ivory. Ainsi commence pour cet homme raciste une enquête pleine de surprises.

Contrairement à ce que laisse penser la couverture, ce tome ne se déroule pas sur le front d’une guerre. L’histoire ne reste pas non plus en Asie, partant dès les premières planches pour l’Amérique des années 50. On y découvre un détective, anti-héros parfait. A court de liquidités, cet enquêteur lance un pur polar sur fond de guerre sino-américaine.

Le scénario, maîtrisé, file de surprises en révélations et ne laisse presque pas de temps de repos. L’enquête se densifie à mesure des rencontres intéressantes avec des personnalités historiques, dans des rôles parfois inattendus. Ce qui semblait être au départ une affaire banale va se transformer en un dossier complexe et important. L’atmosphère de haine envers les chinois et les communistes n’est pas sans rappeler, outre le maccarthysme, le sort des ressortissants américains d’origine japonaise durant la Seconde Guerre mondiale. Cette haine latente interroge à juste titre sur le racisme d’opportunité.

Le dessin à dominantes pastel et sépia participe largement à la composition d’un passé réaliste dans un univers uchronique. Le soin apporté au décor contraste parfois avec un trait moins fin et moins précis pour les personnages. Cependant ce bémol n’empêche en rien l’ambiance de toucher aisément.

Ce vingtième tome fait partie des réussites que Jour J a déjà su nous offrir.

Haut de page

Commentez et critiquez

1200 caractères restants