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Jour J - T26 : La Ballade des pendus

couverture de l'album La Ballade des pendus

Série : Jour JTome : 26/51Éditeur : Delcourt

Scénario : Fred Duval, Jean-Pierre PécauDessin : Lajos FarkasColoriste : Jean-Paul Fernandez, Thorn

Encreur : Catherine Paynet, Jean-Paul Fernandez

Collection : Néopolis

Genres : Historique

Public : Tout public

Prix : 14.95€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    3.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs2.5
    1 note pour 0 critique

Le synopsis de l'album La Ballade des pendus

1473. L’ambassadeur du Mali accoste à Aigues-Mortes pour assister au vote visant à attribuer la nouvelle couronne de France. Deux prétendants se disputent le titre : Louis XI et Charles de Bourgogne. Dans une France dévastée et exsangue, un groupe de mercenaires va conduire sa délégation à Paris. Leur capitaine est une femme : Jeanne, qu’on dit pucelle, et qui, malgré elle, est plongée au coeur des plus sombres intrigues.


La critique ZOO sur l'album La Ballade des pendus

Dans la nouvelle uchronie de Jour J, la grande peste du XIVe siècle a fait bien plus de dégâts que celle qui a sévit historiquement. L’Europe du XVe siècle, exsangue, tourne les yeux vers la prospérité africaine. L’élection du roi de France va donner lieu à de curieuses tractations... Et au cœur de cette curieuse Ballade des pendus, se tient une certaine Jeanne.

En 1473, Jacopo Di Giovanni attend, à Aigues-Mortes, l’arrivée de l’ambassadeur du très riche pays qu’est le Mali. Celui-ci vient assister à l’élection du roi de France à laquelle prétendent deux candidats : Louis de France et son cousin Charles de Bourgogne.

Oubliez tout ce vous savez de l’Europe du XVe siècle pour apprécier cette uchronie où l’Afrique domine la fin du Moyen Âge. Alors que l’élément historique modifié par les scénarios de Jour J se situe habituellement au cœur du récit, ce vingt-sixième tome fait le pari de le situer cent ans avant. Une fois cette déception mise de côté, on appréciera un scénario vivant à l’intrigue parfaitement rodée.

La présence de Jeanne, une certaine pucelle guerrière, au milieu des complots et enjeux politiques réalistes est très bien amenée. Le glissement de religion, où la chrétienté disparaît au profit d’un Dieu Vert est une des surprises de l’intrigue, tout comme l’apparition de François Villon. Le poète auquel le titre fait référence vit dans la fiction bien plus longtemps que dans la réalité.

Le dessin au trait réaliste et détaillé entraîne aisément dans une France dévastée où les villes abandonnées et les ruines religieuses sont légions. Il y plane un air de Terre post-apocalyptique mais en pleine ère médiévale. Le trait offre aussi de belles postures aux personnages historiques, notamment Jeanne, ce qui les rend d’autant plus remarquables.

Cet album au renversement intéressant se lit avec un certain plaisir.

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