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Jour J - T27 : Les ombres de Constantinople

couverture de l'album Les ombres de Constantinople

Série : Jour JTome : 27/51Éditeur : Delcourt

Scénario : Fred Duval, Jean-Pierre PécauDessin : Yana

Collection : Néopolis

Genres : Historique

Public : Tout public

Prix : 14.95€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

    4.0
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Le synopsis de l'album Les ombres de Constantinople

1453. Les Turcs assiègent Constantinople, jamais conquise, qui se prépare pour son ultime combat. Cette fois seule une intervention des armées chrétiennes pourrait renverser la situation... Iskander, janissaire déserteur albanais, se lie d'amitié avec Vlad Basarab de la dynastie des Draculea, dit Vlad l'Empaleur. Ensemble, ils livrent un combat sans merci pour défendre la Ville. Mais à force de combattre le tigre ne devient-on pas tigre soi-même ?


La critique ZOO sur l'album Les ombres de Constantinople

Le 29 mai 1453, Constantinople tombe aux mains des Ottomans. La fin de l’Empire byzantin bouleverse l’Europe... Et si cette chute n’avait pas eu lieu ? Voilà le postulat du nouveau diptyque de de la série Jour J, où la ville va être défendue avec rage par Vlad Basarab dit l’Empaleur et Iskander, un janissaire déserteur. Bienvenue dans une bataille sanglante entre l’Occident et l’Orient.

1435 en Albanie, un village de chrétiens est attaqué par les troupes ottomanes. Le jeune Iskander se fait remarquer en défendant sa famille et n’est épargné que pour être incorporé de force dans les troupes turques en tant que janissaire. Durant cette période, il va faire la connaissance de Vlad, prince de Valachie, retenu comme otage.

Ce tome s’attaque à la fin du Moyen Âge avec brio. Appuyée sur de nombreux faits historiques, l’action s’enchaîne avec une grande facilité car le contexte est parfaitement explicité. Les positions extrémistes de certains religieux sont toujours pointées à propos dans l’album, lui donnant un écho actuel. L’uchronie repose sur les épaules de Vlad Basarab, qui prend une bonne partie de la lumière et dont le caractère monolithique et sanguinaire est pointé dès le début de l’album.

Le dessin évolue subtilement au fur et à mesure de l’album : la période ottomane rappelle la finesse des céramiques orientales tandis que le trait s’occidentalise davantage dans Constantinople. Dans ce décor intelligent, l’expressivité du visage de Vlad marque autant la folie froide que la détermination de cet homme.

Les Ombres de Constantinople inaugure avec brio le diptyque consacré à l’ultime bataille de l’Empire byzantin et ces conséquences...

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