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Jour J - T31 : Le Prince des ténèbres 3/3

couverture de l'album Le Prince des ténèbres 3/3

Série : Jour JTome : 31/51Éditeur : Delcourt

Scénario : Fred Duval, Jean-Pierre PécauDessin : Igor KordeyColoriste : Jérôme Maffre

Encreur : Jérôme Maffre

Collection : Néopolis

Genres : Historique

Public : Tout public

Prix : 15.50€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

    4.5
  • Lecteurs
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Le synopsis de l'album Le Prince des ténèbres 3/3

À la suite de la déposition de Saddam Hussein par les Irakiens, le pays est devenu une démocratie, déclenchant avant l'heure le printemps arabe. Affaiblis, Ben Laden et Al-Qaïda restent actifs. Bob, l'agent rebelle de la CIA, le sait, mais les USA font la sourde oreille de peur de mettre en péril leurs intérêts pétroliers. Bob et O'Neill, devenu entre-temps directeur du FBI, vont alors devoir encore une fois forcer le destin.


La critique ZOO sur l'album Le Prince des ténèbres 3/3

Ce dernier tome de la trilogie Le Prince des ténèbres tire les conclusions du fait que les attentats du 11 septembre 2001 aient été évités. L’agent O'Neill, pièce maîtresse de ce prodige, est désormais directeur du FBI. Le peuple irakien se libère seul de Saddam Hussein tandis que l’agent Baer continue seul sa croisade contre Ben Laden. Cette conclusion légèrement en dessous du reste de la trilogie reste cependant un bon Jour J.

2006, la vie bat son plein dans Bagdad, capitale d’une démocratie apaisée. Devenu le centre touristique principal du Moyen-Orient, la ville s’enorgueillit même de la porte d’Ishtar que l’Allemagne lui a rendue. L’agent Baer est arrêté dans ce décor idyllique, après avoir descendu des policiers irakiens ayant, d’après lui, fait allégeance à Al-Qaïda. Seul l’agent O'Neill, alias le prince des ténèbres, va pouvoir le sortir de cette impasse.

Le récit haletant de Duval et Pécau nous embarque immédiatement dans cette aventure d’O'Neill et Baer. Ces deux personnages principaux attachants forment un duo détonant, efficace, souvent malicieux et toujours loyal. Ils mènent d’une main de maître une enquête digne des grands films d’espionnage et d’action. Seule ombre au tableau, l’explication que donne ce récit des printemps arabes se révèle moins crédible car elle repose sur les actions d’un seul et même homme allant de pays en pays...

Heureusement, le dessin d'Igor Kordey appuyé par les couleurs saisissantes de Jérôme Maffre fait des merveilles pour soutenir l’action. L’ouverture de l’album impose une dynamique soutenue qui ne quittera pas les pages jusqu’à la fin du tome. Les visages graves dans les moments de dialogue soulignent la tension de chacun dans ce combat contre le terrorisme.

Cet ultime volet de la trilogie du Prince des ténèbres bien que dense et tendu reste un peu en deçà des deux premiers...

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