Après son évasion rocambolesque, Koralovski se dirige vers une plateforme pétrolière à bord du yacht de son ami Orlov. Pendant ce temps des missiles nucléaires sortent de partout, Berlin est en proie à des attentats et les services secrets américains ne comprennent pas grand chose. Nous voilà entrainés dans une enquête complexe aux rebondissements multiples.
Ce deuxième tome des aventures de l’ex-oligarque Koralovski est mené avec un rythme enlevé. Plus ardu que le premier, car plus dense en action et en informations à recouper. L’intrigue suit quatre groupes qui s’articulent autour de Koralovski, la chancelière allemande et le président russe, un QG des services secrets américains et un duo d’espions américains. Chacun poursuit son but et la rencontre semble imminente, apportant son lot de réponses…

En attendant, l’intrigue semble surtout centrée sur l’action plutôt que sur la résolution d’énigmes… Seul point noir au tableau : la disparition pendant plusieurs jours du président russe et de la chancelière qui n’alerte pas vraiment l’ensemble des services de renseignements et les autres gouvernements.
Le dessin semi-réaliste classique s’accorde parfaitement avec le train d’enfer voulu par le scénario. À chaque groupe correspond un ensemble de couleurs et des atmosphères précises qui permettent d’identifier très vite le point de vue donné. Le manque d’expression des visages restent cependant aussi marquant que dans le premier opus.
Ce tome aux aventures géopolitiques bien ficelées annonce une série en crescendo, au rythme de plus en plus terrible.