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Kundan - T1 : Le temps du sang

couverture de l'album Le temps du sang

Série : KundanTome : 1/1Éditeur : Glénat BD

Scénario : Luana VergariDessin : Emmanuel CivielloColoriste : Emmanuel Civiello

Genres : Fantastique

Public : À partir de 16 ans

Prix : 15.50€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    3.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Le temps du sang

L’éveil du mal Inde. Durant le grand massacre qui opposa les prêtresses de la déesse Durga aux vampires, les créatures sanguinaires furent éradiquées. Mais un enfant échappa à la mort promise… 1910. Dans une ruelle de Londres, le corps d’un jeune garçon est retrouvé sans vie, apparemment vidé de son sang. Lord Benedict, qui dirige la brigade de nuit, a rarement vu une scène aussi terrifiante. Au même moment, il s’apprête à accueillir un nouvel agent au sein de son unité, un certain Kundan. Ce dernier aurait été mandaté par un proche du commissaire, Sir Oliver, pour l’épauler dans les affaires courantes… Lord Benedict aura bien besoin de renfort puisqu’une seconde victime est rapidement découverte. Le mode opératoire de l’assassin est toujours aussi atroce et curieusement, à chaque nouveau cas, Kundan n’est jamais loin. Ces crimes sordides commencent à inquiéter la population et bientôt les plus folles rumeurs se...

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La critique ZOO sur l'album Le temps du sang

Kundan nous offre toute la partition que peut offrir un vampire, dans le Londres mal famé du début du XXè siècle. Heureusement, au moment où l’on se dit qu’on a déjà vu ça, il part pour l’Inde où de nouveaux enjeux ravivent notre intérêt.

Victor Kundan, alors enfant, est semble-t-il le seul survivant d'un peuple de vampires, anéanti par les prêtresses de la déesse Durga, en Inde, pays alors sous domination britannique. Devenu adulte, on retrouve Kundan en 1910 à Londres où il réussit à se faire embaucher dans la brigade de nuit de Scotland Yard et gagne la confiance de son directeur, Lord Benedict. Une couverture parfaite pour s'adonner à son vice : s'abreuver du sang de ses victimes qu'il laisse exsangues, dans un état terrifiant qui ne régale plus que les rats. Femmes, hommes, enfants, tout est bon pour lui.

Kundan T.1

Kundan T.1 © Glénat

Le premier intérêt de cet album est le plaisir de retrouver Emmanuel Civiello au dessin. Adepte des couleurs directes, il peint des scènes saisissantes dans les bas-quartiers de Londres. Il ne cherche pas forcément le réalisme dans les postures des personnages, mais l'expressivité. Les scènes vampiriques glacent le sang (sans mauvais jeu de mots !) sans verser dans le grand-guignol.


Le scénario de Luana Vergari respecte les codes des récits de vampire. On avance dans un premier temps sur un terrain très balisé, voire un peu trop. Le manque d'originalité apparent dans la première partie de ce tome 1 laisse espérer une évolution notable dans les deux suivants (c’est une trilogie) car Kundan repart avec Benedict en Inde où il devra sans doute affronter les prêtresses qui ont décimé son peuple. Déjà, pendant le voyage en paquebot vers la lointaine colonie, il se passe de drôles de choses, sur fond d’un poème de Baudelaire…

Mentionnons le cahier graphique en fin d’album, qui offre de très beaux portraits crayonnés réhaussés de blanc des principaux personnages, ainsi que d’intéressants travaux de storyboards. Et Kundan, qui nous observe d’un regard diablement inquiétant sur la couverture, va sûrement continuer à faire couler le sang.

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