ZOO
couverture de l'album

Série : L'esprit de LewisTome : 1/2Éditeur : Soleil

Scénario : Bertrand SantiniDessin : Lionel RicherandColoriste : Hubert

Encreur : Hubert Boulard

Collection : Métamorphose

Genres : Fantastique

Public : Tout public

Prix : 16.95€

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
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Le synopsis de l'album

Lewis Pharamond est un jeune écrivain en plein deuil. Bouleversé par la mort récente de sa mère, il traverse l'Angleterre pour s'installer à Childwickbury, le manoir de son enfance où il espère pouvoir écrire son premier roman d'inspiration gothique.

Mais hanté par le chagrin, il n'arrive pas à écrire une ligne... Bientôt, des phénomènes étranges se produisent... et une nuit, la responsable de ces événements apparaît. Elle se nomme Sarah, fantôme d'une Française à la beauté remarquable. Au fil des jours, Lewis et Sarah apprennent à se connaître, et en échange d'une promesse d'amour éternel, le fantôme offre au jeune homme le don de l'écriture. Un acte qui ne sera pas sans conséquences pour Lewis...


La critique ZOO

1898. Lewis Pharamond vient de perdre sa mère. Il se réfugie avec sa chienne Tania dans le manoir d’été de sa famille pour écrire son premier roman... sans succès. Mais les lieux s’avèrent moins vides qu’il n’y paraît et sa rencontre avec le spectre de Sarah va bouleverser le quotidien de Lewis. Une promenade délicieuse dans le XIXe siècle finissant, son mysticisme « scientifique », ses excentricités morbides et sa mélancolie.

Auteur débutant en deuil et en manque d’inspiration, Lewis découvre que sa résidence d’été est hantée par le spectre d’une inconnue, Sarah. Fasciné par l’occulte autant que par l’apparition, le jeune homme décide d’aider cet étrange fantôme à percer le mystère de sa propre mort.

Lewis Pharamond est l'archétype du jeune romantique, tel qu’on se le représente volontiers : fougueux, esthète, les nerfs fragiles et le teint délicatement maladif. L’album de Santini et Richerand, décadentiste à souhait, offre un superbe hommage aux esthétiques diverses de ce XIXe siècle, dans une vieille demeure-musée qui rappellerait presque celle de des Esseintes, l’antihéros d’A rebours. Mais ce titre très lettré ne se contente pas d’évocations contemplatives : très vivant, autant que poétique, le récit rivalise d’humour à chaque page et de dialogues savoureux.

Graphiquement somptueux, le trait nous entraîne instantanément dans une ambiance fin de siècle évaporée. Entre le manoir rempli de curiosités, d’animaux empaillés et de tapisseries aux formes grimaçantes, les visages souvent étirés en longueur, les clins d’œil au peintre romantique Friedrich et les couleurs sombres, le dessin se veut onirique, raffiné autant qu’étrange.

Conte cruel drolatique, L’Esprit de Lewis est un bijou qu’on vous recommande sans réserve.


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