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couverture de l'album WAF le chien

Série : L'Incroyable Histoire de Benoît-OlivierTome : 1/3Éditeur : Kennes Éditions

Scénario : Daniel Brouillette, AlcanteDessin : Steven Dupré

Genres : Humour

Public : Tout public

  • ZOO
    note Zoo2.0

    Scénario

    2.0

    Dessin

    2.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
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Le synopsis de l'album WAF le chien

Benoit-Olivier est le plus vieux, le plus grand et le plus niaiseux de son école. Il est aussi le jeune au surnom le plus original. Il mène la vie dure à Mme Béliveau, son enseignante de 6e année, spécialiste de la mauvaise humeur, des dictées ennuyantes, des copies et des retenues. Heureusement, les vacances des Fêtes arrivent enfin. Si ses parents peuvent lui offrir le cadeau tant désiré et que la belle Maxim se décide enfin à sortir avec lui, il sera l'ado le plus heureux du monde.


La critique ZOO sur l'album WAF le chien

Le premier tome, WAF le chien, transpose en BD, la série de romans à succès québécois : L’Incroyable Histoire de Benoît-Olivier. Les éditions Kennes proposent une adaptation dynamique et distrayante mais aux personnages très peu attachants et à l’humour beaucoup trop lourd.

Benoît-Olivier, dit Bine, a redoublé deux fois et est le plus vieux de la classe. Son univers se compose de ses parents, Tristan, le petit Français morveux de la classe, Madame Bélivaux, la prof sadique, le sport et les jeux avec sa meilleure amie, la belle Maxim. Bine est né trois jours avant Noël, ses parents regroupent les deux fêtes. Comme double cadeau, Bine aura-t-il le chien dont il rêve tant ?

L’adaptation en BD de la vie de Benoît-Oliver est dynamique et sans temps mort. Cependant, l’univers de l’adolescent agace vite en raison d’un humour potache appuyé et de personnages déplaisants. Toute tentative de plaisanteries repose sur la maltraitance d’un chat, les humiliations subies par un camarade de classe, du vomi et des rots. Le protagoniste principal apparaît plus comme un tortionnaire immature, qu’un adolescent attachant. Les personnages secondaires ne rattrapent rien, la famille stéréotypée de Bine en tête.

Le dessin à la ligne claire est à l’image du récit, dynamique et expressif mais peu séduisant. Pourquoi, par exemple, représenter un père qui regarde les fesses des femmes qui passent quand sa femme lui parle ? Les expressions déformées par des rots récurrents ou des flots de vomi ajoutent à cette sensation de lourdeur générale.  

Ce premier tome est donc marqué par un humour gras et, s’il peut ravir un public immature en quête de bonnes grosses blagues, fatigue vite. Il débute une série qui n’a pour l’instant et contrairement à ce que son titre indique, rien d’incroyable.


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