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La Légende du Lama Blanc - T3 : Le Royaume sous la terre

couverture de l'album Le Royaume sous la terre

Série : La Légende du Lama BlancTome : 3/3Éditeur : Glénat BD

Scénario : Alejandro JodorowskyDessin : Georges Bess

Collection : Grafica

Genres : Aventure, Fantastique

Public : À partir de 16 ans

Prix : 13.90€

  • ZOO
    note Zoo1.0

    Scénario

    1.0

    Dessin

    3.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
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Le synopsis de l'album Le Royaume sous la terre

Dans son temple au sommet de l’Himalaya, l’esprit de Gabriel le lama blanc vient annoncer une grande nouvelle à ses fidèles : le tyran Chuan-Lao a été assassiné ! Pour autant, le cauchemar n’est pas fini... Car en secret, Hitler et son groupe de nazis cherchent à atteindre les profondeurs de la Terre où se niche une imposante et terrifiante armée, prête à se déverser sur le monde. Seul le Führer a le pouvoir de les réveiller. Le destin du Tibet est-il d’ores et déjà scellé ?


La critique ZOO sur l'album Le Royaume sous la terre

Dans le tome précédent de La Légende du Lama blanc, il fallait sauver le jeune Dalaï Lama des griffes de l’envahisseur chinois et lui permettre de fuir le Tibet. Mais un autre danger plane sur ce pays : un groupuscule nazi, mené par un Adolf Hitler bien vivant. Ce groupe est à la recherche du mythique royaume d’Agartha où se terrent les légions infernales qu’il compte mettre à son service pour dominer le monde. On peine ici à suivre le scénario de Jodorowsky dans ses délires fumeux...

On connaît l’homme pour ses exubérances, son goût pour la provocation, tant dans ses films que dans ses histoires en bandes dessinées. Mais avec ce second cycle, Jodorowsky se surpasse au point de donner l’impression, dans cette macédoine indigeste, de ne plus savoir où il compte vraiment mener son lecteur. Parti sur un fait historique avéré, l’invasion du Tibet par l’armée chinoise en 1950, son récit dérive très vite dans une sorte de maëlstrom où personnages réels côtoient ceux sortis de son imagination extravagante, dans l’irrationnel le plus débridé. Pour s’en convaincre, il suffit de voir la soucoupe volante en forme de bunker qui véhicule un Hitler vieilli, quasi punk, mais toujours aussi mégalo.

Difficile de comprendre pourquoi Georges Bess a daigné mettre son indéniable talent graphique au service d’une telle histoire, lui qui a largement prouvé ses capacités à écrire ses propres scénarios. Il suffit de relire l’inachevée série Pema Ling pour s’en convaincre. Faut-il mettre son engagement au crédit d’une vieille complicité et de l’amitié qui s’est créée au fil de leurs réalisations communes ? Lui seul saurait le dire.

Annoncé par l’éditeur comme étant la « conclusion d’une saga fantastique, sauvage et poétique », cette histoire est loin d’être arrivée à son terme avec ce troisième tome. Mais qui aura encore envie de suivre ?


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