La trilogie qui a fait le succès de Maxime Chattam s’adapte avec horreur et délice en bande dessinée. Si le roman de mille pages a été réduit à une bande dessinée de 156 planches, le dessin de Michel Montheillet retranscrit à merveille les atrocités ésotériques du Mal de Chattam.
L’inspecteur Joshua Brolin se remet difficilement des meurtres violents perpétrés par le bourreau de Portland. Un an après ces événements et la survie miraculeuse de Juliette Lafayette, un nouveau corps apparaît, replaçant la peur dans le cœur des habitants de cette tranquille ville d’Oregon.
Mêlant enquête policière, ésotérisme et courses-poursuites haletantes, la Trilogie du Mal de Maxime Chattam a connu un succès littéraire mérité. Son adaptation en bande dessinée retranscrit plutôt bien le roman originel. Malgré quelques sauts en avant rapides dans l’enquête et une fin encore plus rapide et expédiée que dans le roman, le lecteur reste accroché du début à la fin de cette bande dessinée.
La réussite de cette adaptation repose aussi beaucoup sur le style graphique de Michel Montheillet. Habitué aux illustrations pour enfant, Montheillet apporte sa patte graphique lumineuse et la souille avec plaisir dans les profondeurs des meurtres sanglants perpétrés dans le récit. Son utilisation des couleurs et de la lumière rend le récit aussi palpitant qu’un roman.
Les tueurs en série adorateurs du diable sont de retour. Le lecteur tremble avec les jeunes femmes de Portland et l’inspecteur Brolin sur les traces du bourreau vénérant Satan. L’adaptation de La Trilogie du Mal ravira les fans du genre préférant une bonne bande dessinée à un gros roman.
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