Last Man rebondit ! Malgré la fin du tournoi d’arts martiaux, les aventures de Marianne et Adrian Velba sont loin de se clore. L’histoire repart de plus belle dans une suite digne des mangas dont elle est la digne héritière… à l’accent français !
Marianne et Adrian poursuivent Richard qui leur a volé la coupe et l’argent de la victoire. La mère et le fils filent droit vers l’inconnu, traversent un désert peuplé de pillards habillés en policiers et arrivent dans une ville-dépotoir, Nillipolis. La majorité de ce tome se déroulera dans cette ville peuplée d’hommes tout droit sortis de Mad Max et de femmes plantureuses, toutes prostituées !
Ô bonheur ! Le manga français de grande qualité existe bel et bien ! On découvre au fil des cases de Last Man foison de références. De vieux pervers tiennent de Tortue Géniale tandis que la police se déplace dans des fourgonnettes Citroën qui rappellent les fameux paniers à salades des années 80. Au milieu de tout cela, Marianne Velba s’impose aux dépens de son fils et de Richard. Elle qui était jusqu’alors cantonnée aux rôles de mère protectrice et de femme super canon devient une guerrière fabuleuse !
L’équipe de Lastman réalise un travail graphique époustouflant couplé à un humour ravageur. Le format choisi, quelques pages couleur au début puis du noir et blanc coloré de gris, laisse la belle part au travail sur les gris de Bastien Vivès sans nous ôter le droit d’imaginer un jour une édition couleur. La mise en scène de l’action, impressionnante, est détaillée dans un carnet final. Un peu fade comme bonus ? C’était sans compter sur l’auteur invité dans ce carnet, Dominique Bertail !
Beaucoup de rebondissements, des femmes plantureuses et une BD réalisée entre amis : la recette qui avait fait la réussite des deux tomes précédents fonctionne toujours !
Ambiance très différente dans ce 3ème tome, lu sur la plateforme bdBuzz. Beaucoup, beaucoup plus adulte. On quitte ...