Des combats et des sentiments ? Faire du manga qui soit franco-belge ? Au diable les cases, l’équipe de Last Man remporte haut la main le défi du manga rythmé au dessin entre deux mondes !
Last Man nous entraine dans un royaume inconnu aux côté d’Adrian Velba et de sa mère Marianne. Agé de huit ans, il s'apprête pour la première fois à passer le grand concours d'arts martiaux du royaume accompagné par sa maman. Au dernier moment, il devra faire équipe avec Richard, que personne ne connaît...
Adrian et Richard vont remporter les combats avec une méthode, disons, un peu particulière : la fameuse technique des grandes tatanes de Richard en pleine face. Le balèze Richard va pourtant avoir besoin de son petit partenaire car mystérieusement il ignore toutes les règles du tournoi le plus fameux du royaume.
Last Man est un ovni graphique et scénaristique dans le paysage manga comme dans le paysage franco-belge. Tout y est mêlé et le résultat est époustouflant ! Les techniques de combats les plus alambiquées se heurtent à des coups de poings dignes des plus grands classiques pendant que le sentimentalisme de certaines scènes se confronte aux remarques bien senties de Richard Aldana sur la mère d’Adrian, à la poitrine imposante…
Le dessin est aussi marqué par la mixité des genres. Last Man est un travail d’équipe qui est signé par un dessin et des teintes marquées du sceau de Bastien Vivès. En bonus, ce tome comporte une annexe où les auteurs expliquent leur travail, similaire à celui des mangakas.
Last Man s'annonce comme la bande dessinée qui brouille les pistes entre BD et manga, ça a l’air de lui réussir puisqu’elle est sélectionnée pour le grand prix d’Angoulême 2014.
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