Le synopsis de l'album
Il y a quelque temps, grâce à ses enfants, Benoît Feroumont découvre Koh-Lanta, "une téléréalité qui érige la compétition, le coup bas, la stratégie bas de gamme comme manière de vivre". Livrés à eux-mêmes sur une île déserte, les candidats de Koh-Lanta luttent pour survivre, traqués par l'oeil impitoyable de la caméra. Car, comme le rappelle inlassablement l'animateur Denis Brogniart, à la fin, il n'en restera qu'un.
Autant dire qu'il s'agit là d'un merveilleux laboratoire d'observation de la nature humaine, mise à l'épreuve par un étonnant mélange d'humiliation orchestrée, de vraies fausses situations conçues pour piéger les candidats et d'encouragement aux stratagèmes les moins honorables pour gagner.
Benoît Feroumont entreprend rapidement de rendre compte, sur son blog, des épisodes de Koh-Lanta, et de la manière dont lui, téléspectateur, perçoit ce qui se joue, chaque semaine, sur...
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La critique ZOO
Sur son blog, Benoît Feroumont s'est pris au jeu des comptes rendus de Koh-Lanta. Les voici, accompagnés de quelques autres, réunis dans un album dispensable. L’humour qui faisait mouche en ligne aurait pu être mis en valeur par un travail sur les planches, trop brutes pour tenir la longueur de la lecture papier.
Quand toute sa famille se met à Koh-Lanta, l'ours qu'est Benoît Feroumont leur emboîte le pas, son carnet de dessin sous le bras. S'en suit la narration enjouée des aventures, épreuves d’immunité et autres coups bas communs de la télé-réalité. Le regard de téléspectateur croisé avec l’imagination de l’envers du décor amuse le lecteur en même temps qu’il dénonce la manipulation d’humains en quête de leur quart d’heure de gloire.
Le blog de l’auteur de l’adorable Royaume s'était paré de nombreuses notes consacrées à la télé-réalité. Plaisantes à lire en direct, elles se retrouvent compilées dans un album inabouti. Pour un néophyte de ce genre d’émission comme pour un fan, les billets sont assez sympathiques pour faire sourire.
L’atout majeur de cette bande dessinée c’est le dessin souple et la stylisation des personnages qui se révèlent. Majeur mais sous-exploité. De nombreuses planches auraient gagné à être retravaillées : des traits de crayon, des scènes inabouties avaient leur place dans un compte rendu à chaud mais pas dans un album papier.
Même si le regard juste de Benoît Feroumont donne de la saveur à cette compilation, elle garde un léger goût amer de projet mené un peu trop rapidement... Trop vite créé, trop vite consommé, un peu comme la télé réalité en somme.
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