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Le mur - T1 : Homo Homini Lupus

couverture de l'album Homo Homini Lupus

Série : Le murTome : 1/3Éditeur : Glénat BD

Scénario : Mario Alberti, Antoine CharreyronDessin : Mario Alberti

Collection : 24x32

Genres : Science-Fiction

Prix : 15.50€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    3.5

    Dessin

    3.5
  • Lecteurs
    note lecteurs
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Le synopsis de l'album Homo Homini Lupus

Dans un futur post-apocalyptique, le monde n’est que ruines et désolation. La civilisation n’est plus et l’humanité vit de pillages et de bidouille, s’organisant en villages de fortune ou en caravanes d’épaves vrombissantes où la brutalité fait société. Dans cet enfer, Solal, jeune et habile réparateur, fait ce qu’il peut pour protéger sa sœur Eva atteinte d’une grave maladie respiratoire. Mais alors que leur réserve de médicaments s’épuise, ils n’ont plus qu’un seul espoir : se rendre au « Mur », une gigantesque enceinte imprenable et gardée par de monstrueux robots. À l’abri y vivrait une communauté de gens puissants, protégée du reste du monde, avec toutes les ressources nécessaires à leur survie... Mais qui sait ce qui se cache véritablement à l’intérieur ? Entre la radicalité de Mad Max et le nihilisme de The Walking Dead, Le Mur nous plonge dans un maelstrom de poussière, de rouille et de sang. Une prouesse...

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La critique ZOO sur l'album Homo Homini Lupus

La civilisation s’est effondrée. Les cadres n’existent plus et l’humanité vit de pillage, de trafic dans les ruines, de bidouille en tout genre. Le jeune Solal, mécanicien, s’occupe de sa sœur malade. Quand les médicaments viennent à manquer, il décide de partir vers le mur qui protège ce qui reste de la société d’autrefois. Son aventure dévoile un futur apocalyptique aux airs de Mad Max.

Solal et sa jeune sœur parcours les ruines d’une ancienne cité à la recherche de pièces détachées et d’un endroit protégé pour passer la nuit. Il tombe sur un vieux, pas commode, dont la camionnette est en panne. Contre un moment de répit et la protection pour la nuit, Solal lui propose de réparer le véhicule. Pendant la discussion, le vieil homme pète les plombs quand le mécano aborde le projet de passer le mur mais... une attaque de  chiens sauvages met un terme à l’échange.

Le scénario au rythme effréné semble s’accélérer un peu plus à chaque page. Pas un instant de pause pour les héros ni les lecteurs. Cette course effrénée un peu dommageable car l’atmosphère et la société de cette fin du monde sont si palpables qu’elles auraient méritées que l’on s’y arrête davantage. Le reste de l’intrigue, classique du genre, s’avère parfaitement maîtrisé... La fin de l’album apporte la surprise nécessaire pour faire sortir cette série du lot et nous accrocher définitivement.

Le dessin aux traits acérés densifie l’atmosphère qui règne dans ce type de dystopie.  La Méditerranée est devenue un désert, tandis que les ruines et les bolides font leur effet. Seule ombre au tableau, le manque de clarté des scènes de combat.

Homo Homini Lupus ouvre en trombe une série qui sait allier futur apocalyptique classique et coup de théâtre bienvenu.

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