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Le Spirou de... - T21 : Spirou et la gorgone bleue (Septembre 2023)

couverture de l'album Spirou et la gorgone bleue

Série : Le Spirou de...Tome : 21/21Éditeur : Dupuis

Auteur :

Genres : Aventure

Public : Tout public

Prix : 18.95€

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Un monde bleu comme Spirou

Note ZOO 4.0

Scénario

4.0

Dessin

4.0

Spirou et Fantasio doivent faire face à un milliardaire sans scrupules et à un groupe de jeunes femmes « écoterroristes » ! L’histoire, attendue depuis une dizaine d’années, brasse différents thèmes liés à l’écologie, tout en mettant en avant de jolies héroïnes, la marque de fabrique de Dany.

Avec Franquin, puis avec Fournier, il y avait parfois dans les scénarios des Aventures de Spirou et Fantasio une dimension écolo-poétique, ce qui était alors nouveau dans la BD tout public. La Gorgone bleue exploite le filon de l’écologie, clairement dans l’air (pollué) du temps, sous l’angle de l’écoterrorisme. Yann a l’art de recycler les idées et les anecdotes au service de son récit. Les filles de la Gorgone sont un groupuscule de femmes, toutes jeunes et jolies (ce qui va bien au dessinateur Dany), menant des actions spectaculaires pour lutter contre les pollueurs. Elles font indubitablement penser aux Femen. L’histoire nous entraîne dans leur sillage lors d’une aventure menée tambour battant qui respecte les codes de la série tout en les tordant un peu.

Un festival de références

La Gorgone bleue offre des zooms sur les océans pollués par les déchets ou sur nos estomacs envahis par la malbouffe. Le méchant a la tête de Donald Trump et dirige une entreprise inspirée par Monsanto. Heureusement, le tout est traité de façon suffisamment légère pour ne pas être indigeste. Et Yann, s’il est moins piquant que parfois, émaille son récit de clins d’œil bienvenus, sans en abuser. Dany, connu des bédéphiles pour la cultissime série Olivier Rameau et du grand public pour ses blagues coquines en BD (Ca vous intéresse ? etc.) adopte ici un dessin classique, dans l’esprit franco-belge d’autrefois. On reconnaît bien sûr sa patte dans le dessin des femmes. Sa Seccotine a clairement davantage de formes que celle de Franquin, qui devait composer avec les usages d’alors.

Au final, une lecture qui donne bonne conscience, mais surtout distrayante par le savoir-faire des auteurs.

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