Le triumvirat a envoyé son meilleur agent en Corée du Nord. Jean Nomane, le Rectificateur, se retrouve au cœur du palais du dictateur pour détruire des souches de la plus terrible arme qui soit : la peste. Cette mission semble être une mission suicide aux réponses contenues dans une épave du XIIe siècle. S’ouvre une enquête passionnante qui a pour enjeu la survie de l’humanité !
L’Eglise et ses gardiens du sang retrouvent une de ses armes les plus terribles, mise au point au XIIe siècle. Alors qu’elle voulait cacher les souches virulentes de la peste, les voici aux mains du plus offrant. L’apocalypse semble si inéluctable que le Pape est obligé de s’allier au triumvirat, l’éternel ennemi des gardiens du sang, pour éviter le pire.
Avec cette série débute une nouvelle saison du désormais célèbre Triangle Secret. L’ouverture de Lacrima Christi sait trouver de nouveaux ressorts pour lancer une belle aventure faite d’espionnage, d’ésotérisme et d’action. Allier les ennemis qui se sont affrontés dans Les Gardiens du sang surprend mais donne la mesure de la menace qui plane sur la planète entière ! Didier Convard a l’intelligence de ne pas rendre cette alliance de fait idyllique.
Cette série pleine de rebondissements questionne aussi l’utilisation de la science et le marché florissant des armes en tout genre. Sans moralisme, le récit se sert de ces réalités pour créer la tension nécessaire à son intrigue où chaque seconde compte.
Le dessin réaliste de Denis Falque fait merveille : il souligne les enjeux du scénario tout en exposant clairement les situations. Le découpage fait la part belle à l’action, la traitant comme un film ou une série télévisuelle de qualité. Le changement de couleurs pour séparer le passé du présent renforce le plaisir que l’on prend à naviguer entre les siècles.
Cet excellent début de saison promet une série palpitante.