Nouvelle affaire en plein Marseille, Fugue en rave mineure est le vingt-sixième tome de la série Léo Loden, créée par Arleston, désormais remplacé par Nicoloff, au scénario et Carrère au dessin. Un album dynamique et mené tambour battant.
Léo Loden doit enquêter sur la disparition du jeune Matteo, fils de parents divorcés. La mère de Matteo est cardiologue et son père est le créateur d’une chaîne de boutiques de savon de Marseille artisanal. Très occupés, les deux semblent avoir négligé l’éducation de l’adolescent. Pour sa part, jeune papa, Loden doit mener toute l’enquête en jonglant entre les couches et les biberons de ses jumeaux. Il découvre rapidement que les affaires du fabricant de savon ne sont pas si propres que ça...
Le scénario de Nicoloff est dans la droite ligne de ceux d’Arleston. L’intrigue est simple mais efficace et très rythmée. Chaque album tourne autour d’un milieu différent, les raves party dans le cas présent. L’enquête est aussi le prétexte de nombreux gags et d’une redécouverte des méthodes limites de Loden, Marlène et Tonton. Comme d’habitude, les personnages bien campés et l’humour omniprésent n’empêchent pas une étude sociologique approfondie de la cité phocéenne.
Comme à l’accoutumée, le dessin humoristique de Carrère sert parfaitement l’histoire. Les personnages restent dynamiques et expressifs et les beaux paysages de Marseille parfaitement restitués par le crayon habile du dessinateur.
Ce tome 26 consacre le passage de relais entre Arleston et Nicoloff, après une période de transition de plus de 10 ans. Un album très réussi qui conserve tout le sel de la série.
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