Marseille, 1720 : le commissaire de quartier Léo Loden et son Tonton Loco enquêtent pour savoir qui a laissé la Peste entrer dans la cité phocéenne. Une enquête à haut risque dans une ville mourante ! Simple commissaire de quartier, Léo Loden enquête sur la mort de la femme d'un riche bourgeois, victime d'une mystérieuse fièvre orientale. Avec l'aide de Tonton Loco, il essaie d'identifier ceux qui ont laissé l'épidémie entrer dans la ville alors que les victimes s'entassent dans les rues et que les autorités ne savent plus quoi faire pour sauver la cité phocéenne.

Léo Loden - T30

Serge Carrère, Cerise, Loïc Nicoloff
Série : Léo LodenTome : 30/30Éditeur : Soleil
Scénario : Loïc NicoloffDessin : Serge CarrèreAuteur : Loïc NicoloffColoriste : Cerise
Genres : Humour
Public : Tout public
Prix : 11.50€
- ZOO
3.0
Scénario
3.0
Dessin
3.0

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Le synopsis de l'album
Retour vers le futur
Loïc Nicoloff et Serge Carrère transportent l’univers de Léo Loden dans le passé, au moment où la peste sévit à Marseille. Cela n’empêche nullement cette aventure de parler d’hier comme d’aujourd’hui.
Marseille, 1720. Un riche habitant vient de perdre son épouse d’une « fièvre orientale ». Il demande à Léo Loden, commissaire de quartier, d’enquêter afin d’établir l’origine de cette maladie et d’identifier la personne responsable de son arrivée dans la ville.

Extrait de Léo Loden T.30 de Loïc Nicoloff et Serge Carrère. © Delcourt/Soleil 2025
D'une épidémie à l'autre
Le fait de plonger les personnages de la série dans un autre siècle peut surprendre, mais cela fonctionne d’autant plus que, si les tomes précédents les ont baladés dans différentes villes et régions, ils sont historiquement ancrés à Marseille. Cela donne lieu ici à un jeu régulier quant aux différences et points communs entre la cité phocéenne du XVIIIe siècle et celle d’aujourd’hui. Les auteurs établissent également des échos entre l’épidémie de peste et celle de Covid : le docteur Breuil prend les traits de Didier Raoult, il est question de « quoi qu’il en coûte », de masques… Le récit, plutôt dynamique, garde un ton assez léger et un humour quelque peu décalé malgré la gravité du sujet. Quant au dessin de Serge Carrère, il continue d’allier efficacement sens du détail et de la concision.
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