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couverture de l'album L'Arbre de mai

Série : Les 7 Vies de l'ÉpervierTome : 3/13Éditeur : Glénat BD

Scénario : Jovanovic, Patrick Cothias, André Juillard, André JulliardDessin : André JuillardColoriste : André Juillard

Collection : Vécu

Genres : Aventure, Historique

Public : Tout public

Prix : 9.99€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    2.5

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs5.0
    2 notes pour 0 critique

Le synopsis de l'album L'Arbre de mai

Au bon temps du Roi Henri, l'étonnant destin d'Ariane de Troïl... Une jeune femme de caractère qu'un destin farceur incite à se parer des atours de L'Epervier, le justicier masqué... A la manière d'un Dumas, Cothias dénoue les fils d'une tragédie où se croisent personnages connus et héros de fiction nés de son imagination volcanique. Juillard signe une mise en scène où l'élégance et la beauté s'expriment ouvertement. Un chef-d'oeuvre romanesque incontournable qui est depuis et à juste titre devenu un des plus grands classiques de la bande dessinée.

Le Cycle des 7 Vies est une des constructions les plus impressionnantes de la bande dessinée française, une véritable " Comédie Humaine " au siècle d'Henri IV et de Louis XIII.

" A l'origine, les 7 vies devaient se composer de 7 albums, tout simplement. En débutant ce cycle, je n'imaginais pas la richesse de l'époque que j'allais traiter. Les différentes séries...

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La critique ZOO sur l'album L'Arbre de mai

Milan Jovanic succède à André Juillard au dessin et s’en sort bien, illustrant avec talent les méandres (un peu trop) complexes de la narration de Patrick Cothias. Ariane recherche son fils sur fond de complots politiques. Bientôt la fin.

Depuis 1981, les lecteurs sont immergés dans l’univers des 7 vies de l’Epervier. Son démiurge Patrick Cothias semble toujours autant s’amuser, quitte à jouer avec les codes. Un vieil homme qui semble être le diable, visiblement maître du destin des personnages, se permet même des allusions à Mai 68 et à l’invention de la pilule contraceptive. Le scénariste multiplie les allusions aux autres albums de la série. Les intrigues parallèles avancent lentement, on s’y perd un peu, les personnages ne sont jamais là où on les cherche : le Roi passe de château en château, le « mystérieux » Jibé d’une maison à l’autre...

Jibé est d’ailleurs le personnage secondaire important du récit. En effet, coup de théâtre : le fils d’Ariane n’est pas mort, celui qui avait été présenté comme tel dans le précédent tome n’étant pas la bonne personne. Le vrai fils d’Ariane, donc, est un jeune homme qui se rêve un destin prestigieux. Le lecteur devine tout de suite de qui il s’agit, c’est volontairement cousu de fil (d’Ariane) blanc. Et comme Alexandre Dumas, Cothias fait des entorses à l’Histoire... tout en ajoutant des notes en bas de page pour préciser quand tel fait (souvent secondaire) est authentique.

Les 7 Vies de l'Épervier - Troisième époque - Le Fils d'Ariane

Les 7 Vies de l'Épervier - Troisième époque - Le Fils d'Ariane
© Dargaud, 2022

Au final, le vrai coup de théâtre de cette histoire est qu’elle n’est pas dessinée par André Juillard mais par Milan Jovanovic. Le dessinateur serbe a la lourde tâche de mettre ses pas dans ceux de Juillard, et il s’en tire tout à fait honorablement. Ariane a parfois le menton un peu long, toutefois sous sa plume on retrouve bien les personnages créés par Juillard et l’élégance des costumes d’époque. Ses décors sous la neige sont les plus réussis. La couverture est en revanche en-deçà. Juillard aurait pu la dessiner pour assurer la transition.

Dans Le fils d’Ariane, il n’est pas simple de dénouer le fil d’Ariane mais les fans de la série peuvent ainsi prolonger encore un peu la magie avant l’ultime tome annoncé.


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