Les carnets de l'apothicaire - T11

Le mystère du palais de cristal est révélé par Mao Mao qui y conduit l’empereur avec dextérité. Mais ce n’est que le début des révélations, car l’impératrice est de passage à la cour et souhaite lever le voile sur le passé.

La facétie de Mao Mao n’est rien comparée à son esprit de déduction. Mais souhaite-t-elle vraiment comprendre les tenants et aboutissants de tous les secrets du palais impérial ? Elle n’en est pas certaine. Pour le lecteur, certaines informations disséminées dans ce volume lèvent le voile sur des personnages dont on pensait déjà tout savoir. La double lecture est d’autant plus intéressante dans ce volume qu’elle permet de donner un autre point de vue, mais aussi qu’elle donne au lecteur une longueur d’avance sur celle qui comprend très vite et qui lève d’habitude le voile sur les mystères de la cour.

© Ki-oon

Entre récit policier et intrigue de cour, Les Carnets de l’apothicaire continue donc de faire partie des séries dont l’intrigue n’en finit pas de nous happer, de nos étonner, de nous bousculer. Autre nouveauté dans ce volume : les doutes de Mao Mao. Si jusqu’à maintenant, elle était présentée comme une jeune femme particulièrement perspicace, certaines répliques et situations tendent à la rendre plus vulnérable, à montrer, petit à petit et par petites touches, une autre facette d’elle-même. Il est plaisant d’explorer plus que les mystères. Cela rend Mao Mao encore plus attachante qu’elle ne l’est déjà, ajoutant une touche d’émotions et de sentiments à ce volume.

Comme c’est le cas depuis le début de la série, la construction narrative de ce volume est à cheval sur plusieurs tomes : en effet, souvent dans Les Carnets de l’apothicaire, la deuxième partie du volume enclenche un mystère dont la conclusion sera révélée dans la première partie du prochain volume. Ainsi, ici, nous avons la conclusion du mystère du palais de cristal, et le début d’un autre mystère, sur l’ancien empereur lui-même. Mais cette nouvelle intrigue n’est-elle pas plus vaste qu’elle n’y paraît ? La réponse dans le tome 12…