ZOO

Les enquêtes de Machiavel - T1 : La voie du mal

couverture de l'album La voie du mal

Série : Les enquêtes de MachiavelTome : 1/2Éditeur : Glénat BD

Scénario : Gabriel Andrade, Jean-Marc RivièreColoriste : Elvire De Cock

Collection : 24x32

Genres : Polar / Thriller

Prix : 14.95€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs5.0
    1 note pour 0 critique

Le synopsis de l'album La voie du mal

L'avènement du Prince. 1498, Florence. Machiavel est un jeune idéaliste, plein d'insouciance insolente, travaillant aux archives de l'Etat où il s'ennuie à classer des documents. Il voudrait voir, sentir et toucher le monde, plutôt que de l'appréhender au travers de ces innombrables parchemins... Alors, quand le cadavre d'un inconnu est retrouvé dans l'Arno, il saisit l'opportunité de quitter la salle des archives pour devenir le secrétaire de Piero Soderini, personnage central de l'administration de la cité. Commence alors une enquête pleine de surprise pour le jeune homme, alors que l'atmosphère en ville est lourde des prêches du frère dominicain Savonarole, autour duquel se rassemblent chaque jour davantage de disciples fanatisés. Le rôle grandissant de ce personnage inquiète et gêne une partie de l'élite florentine. D'autant que Savonarole aurait fait acte de trahison. Partout sur les murs de la cité italienne, une lettre du Roi de France est affichée :...

Lire le synopsis

La critique ZOO sur l'album La voie du mal

En 1498, travailler aux archives d’état de Florence n’a rien de passionnant pour le jeune Niccolò Machiavel. Aussi, quand vient l’opportunité de travailler comme secrétaire pour un enquêteur de police, le jeune fonctionnaire saute sur l’occasion. Avec le commissaire Piero Soderini, le jeune Machiavel saute pieds joints dans une sombre histoire de meurtre où complots politiques et religieux s’orchestrent.

Machiavel. Son nom résonne dans les pensées de philosophes et politiciens l’ayant lu. Tout aura été dit sur l’auteur du Prince : qu’il eut été cynique, cruel, humaniste, penseur républicain, théoricien des tyrans ou humoriste. Son nom est même devenu un adjectif aussi discutable que discuté encore aujourd’hui.


Jean-Marc Rivière explore une zone d’ombre de l'histoire de Machiavel entre 1489 et 1498

Jean-Marc Rivière explore une zone d’ombre de l'histoire de Machiavel entre 1489 et 1498
© Glénat, éditions 2021


Que raconter de Machiavel qui n’ait pas encore été dit, commenté ou critiqué ? En sa qualité de scénariste et de Docteur en civilisation de la Renaissance italienne, Jean-Marc Rivière a trouvé une astuce : viser une zone d’ombre de son Histoire entre 1489 et 1498… avant la carrière politique qui a fait sa renommée. Il l’imagine alors comme simple copieur de rapports administratifs pour la chancellerie de Florence. Une fonction morose et ennuyeuse, loin des passionnants tumultes du monde. Puis une opportunité en amenant une autre, il se retrouve secrétaire de Piero Soderini, commissaire florentin chargé d’enquêter sur un cadavre suspect retrouvé sous les eaux gelées du fleuve de l’Arno. Une investigation survenant au beau milieu d’une crise politique majeure pour la ville opposant la famille des Médicis au frère dominicain Savonarole.

Difficile de ne pas penser au Nom de la Rose de Umberto Eco dont l’intrigue policière et le cadre historique se mêlent dans un savoureux mélange. Et d’intrigue, la Florence du 15ème siècle n’en est pas dépourvue. Le scénariste jouit donc d’un terrain de jeu propice pour tout un tas d’enquêtes sordides aux retentissements politiques et religieux. La Voie du Mal s’illustre comme un premier tome prometteur pour une série pleine d’intrigues et de complots… avec Niccolò Machiavel (le maître en la matière) dans le premier rôle.


Gabriel Andrade fait preuve de précision et de détails pour les décors et personnages

Gabriel Andrade fait preuve de précision et de détails pour les décors et personnages
© Glénat, éditions 2021

On félicitera le graphisme de Gabriel Andrade, habitué aux dessins et illustrations de comics, pour sa précision et sa science du détail dans les décors et personnages. Mention spéciale sur le travail accompli sur le visage de Machiavel : donner des expressions et mimiques aussi réalistes et dynamiques à un visage en s’appuyant sur des peintures et sculptures du personnage de la Renaissance donne à l’album un je-ne-sais-quoi de magique.

Haut de page

Commentez et critiquez

1200 caractères restants