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Les Grands Peintres : Georges de La Tour, La Madeleine à la veilleuse

couverture de l'album Georges de La Tour, La Madeleine à la veilleuse

Série : Les Grands PeintresÉditeur : Glénat BD

Scénario : Li-AnDessin : Li-AnColoriste : Laurence Croix

Encreur : Laurence Croix

Genres : Documentaire BD, Historique

Public : Tout public

Prix : 14.50€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

    2.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Georges de La Tour, La Madeleine à la veilleuse

Georges de la Tour, peintre et petit bourgeois, est dans la tourmente alors que la cité de Lunéville est assiégée par les troupes de Louis XIII. La guerre de Trente Ans fait rage, aussi prend-il la décision de mettre les siens à l’abri dans la ville de Nancy. Mais plus que la situation politique, c’est sa vie de famille qui le préoccupe. Son propre fils, Étienne, semble avoir un goût modéré pour la peinture et il n’est pas sûr du tout qu’il souhaite prendre sa succession. L’héritage du peintre est incertain, surtout lorsqu’un incendie ravageur survient. La Tour imagine ses tableaux rongés les uns après les autres par le feu qui consume la ville. Que restera-t-il de son œuvre ? Tout ou presque, car l’image des flammes dansantes fait imaginer au maître du clair-obscur de nouveaux effets de lumières pour ses prochains tableaux – La Madeleine à la veilleuse, entre autres.


La critique ZOO sur l'album Georges de La Tour, La Madeleine à la veilleuse

1638, Lunéville est incendiée. Georges de La Tour conduit sa famille vers un environnement plus stable et un meilleur confort. Entre ambitions et tourments, ce personnage charismatique incarne le père de famille autoritaire et exigeant, dans une société de restrictions où l’Eglise catholique règne en maître. Le témoignage éloquent d’une époque pas si lointaine...

La guerre de Trente Ans. Lunéville en feu, assiégée. Georges de La Tour fuit avec sa famille. Entre ses œuvres détruites et sa perpétuelle quête d’un titre de noblesse, cet homme de petite bourgeoisie voit apparaître de nouvelles sources de préoccupation au sein même de sa famille. Ambitieux, il préparait pourtant un bel avenir de peintre pour son fils…

L’œuvre de Georges de La Tour s’inscrit dans la mouvance du caravagisme. Ce peintre a perdu en notoriété au fil des siècles, comme le confirme le dossier détaillé à la fin de la BD et pourtant, Louis XIII en personne l’avait nommé « peintre ordinaire du roi ». Au-delà du témoignage biographique sur l’artiste, l’ouvrage aborde des thèmes comme la religion ou la place de la femme dans une société où les émotions et aspirations de chacun étaient parfois bien encombrantes.

Le dessin irrégulier mais très détaillé se montre au service d’un scénario bien construit. Pour autant, ce trait se révèle impersonnel, sans émotion. Un graphisme et une colorisation relativement plats pour aborder la vie d’un talentueux peintre, reconnu notamment pour son remarquable travail de la lumière et des volumes. Une déception...

Le travail scénaristique respectueux d’une vie et d’une époque, renforce le caractère documentaire de cette BD qui rend hommage à un peintre émérite, dont l’histoire familiale rayonne d’authenticité. Avant le peintre, il y a l’homme, ses croyances, ses doutes et ses ambitions. Un album poignant de la collection Les Grands Peintres.

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