Hanté par son passé, Bakael se voit contraint par Adrael de retourner dans le pays qui l’a vu naître. Il y affrontera les démons de son passé et le retour d’un nouvel ennemi de l’Ordre des Inquisiteurs. Le second cycle des Maîtres Inquisiteurs démarre et Jean-Luc Istin introduit un nouveau maître, une nouvelle race et un nouvel ennemi, usant d’un scénario classique accompagné du dessin léché de Laci.
En tant qu’inquisiteur et Ashinn, Bakael a développé une solide carapace et un caractère bien trempé. Mais une mission de l’ordre le renvoie auprès des siens pour la première fois depuis son exil, alors qu’il n’était qu’un enfant. Avec le soutien de son Elfe et compagne Tanaween, il se prépare à affronter son passé et lever le voile sur le nouveau péril qui menace son Ordre.
Pour introduire le nouvel adversaire des inquisiteurs, Jean-Luc Istin joue la carte d’un maître torturé par sa différence en tant qu’Ashinn, mais surtout par le sombre passé qu’il traîne comme un boulet. Usant d’un scénario classique de fils aux relations parentales compliquées, il ouvre surtout la voie pour d’autres intrigues liées au retour de l’Ordre noir.
Si son scénario sort peu des sentiers battus, ce nouveau tome des Maîtres Inquisiteurs profite du talent graphique de Laci, Déjà à la manœuvre chez Soleil sur la série Sherlock Holmes, le dessinateur use à merveille des ombres et traits noirs pour dépeindre ses personnages et les créatures qu’ils affrontent dans ce récit. Son style expressif fait que son Elfe Tanaween déborde d’autant de sensualité que Bakael de mal-être.
Un nouvel affrontement se prépare contre l’Ordre des Inquisiteurs, déjà mis à mal par le scandale du premier cycle. Si ce récit n’éblouit pas par son originalité, il demeure plaisant à lire et surtout magnifique à regarder.
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