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Les Maléfices du Danthrakon - T1 : La diva des pics (Juin 2022)

couverture de l'album La diva des pics

Série : Les Maléfices du DanthrakonTome : 1/1Éditeur : Drakoo

Scénario : Olivier Boiscommun, Christophe Arleston

Genres : Fantastique

Prix : 15.90€

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La critique ZOO

Note ZOO 3.0

Scénario

2.5

Dessin

3.5

Heroic-fantasy, magie et humour sont des ingrédients qu’Arleston est habitué à utiliser dans ses BD. On les retrouve dans ce spin-off de Danthakron, pour un récit qui n’est pas marquant mais joliment dessiné et mené d’un rythme alerte.

Danthrakon est une trilogie phare de Drakoo, la collection (ou maison d’édition) que Bamboo a confiée à Christophe Arleston. Après ces trois albums dessinés par Olivier Boiscommun, Arleston crée Les maléfices de Danthrakon, série dérivée co-scénarisée avec Olivier Gay, constituée de one-shots. Et ce, toujours avec le même dessinateur.

L’histoire est centrée sur Ptolomelle, une jeune cantatrice de talent, belle de surcroît, et de sa sœur Méliandre, harpiste non moins talentueuse mais ne sachant pas exprimer ses sentiments. La Guilde des voleurs fait chanter (au sens figuré) depuis des années Ptolomelle pour pouvoir exercer leur métier : voler. Justement, la cantatrice est invitée à une réception dans le splendide manoir de l’Archimage Modrevol. Une visite « officieuse » du manoir, avec pour guide un jeune garde qui aimerait la séduire, va la mettre en contact avec le Danthrakon, grimoire enchanté et capricieux. Et là, rien ne va plus...

Les maléfices du Danthrakon T.1 - La diva des pics

Les maléfices du Danthrakon T.1 - La diva des pics
© Drakoo, 2022

Les scénaristes construisent un récit riche en péripéties, qui plaira aux jeunes adolescents. Quelques clins d’oeil seront remarqués, dont un aux questions « clichés » que l’on pose aux dessinateurs de BD et un autre à Tintin. Le lecteur sera surpris d’un événement dramatique tombant un peu comme un cheveu sur la soupe. Et le comportement de Méliandre évolue un peu trop schématiquement. Mais la lecture reste agréable.

Boiscommun est ici loin du style « fantastique-onirique » en couleur directe qui est son habituelle marque de fabrique. Il a simplifié son dessin, qui peut faire penser à celui d’Adrien Floch. Le résultat est élégant, mais moins personnel que celui de La baleine blanche des mers mortes, publié chez le même éditeur. Le dessinateur nous gratifie de quelques cases avec de beaux décors, et il joue aussi pas mal avec la palette de couleurs numériques de Claude Guth pour habiller les cases.

Une lecture légère pour l’été !

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