Fan d’archéologie et d’Indiana Jones ? Passionné.e par la culture Maya et les trésors enfouis ? Embarquez aux côtés de la jeune Maya pour une expédition dans les profondeurs de la jungle du Honduras. Le crâne de Lubaantun, inaugure une nouvelle série qui promet des aventures incroyables dans les contrées les plus reculées.
Londres, début XXe, Amy est une jeune fille pleine de fougue qui ne rêve que d’une chose : accompagner son père adoptif, archéologue, lors de ses fouilles aux quatre coins du monde. Mais rien n’est plus dur pour une jeune fille de ce début de siècle que d’être prise au sérieux. Alors quand, après d’âpres négociations, la jeune fille réussit à embarquer avec le scientifique pour une expédition au Honduras britannique, elle est bien décidée à tout mettre en œuvre pour se faire respecter et faire reconnaître ses talents. Aidée du jeune Tikal, habitant d’un village voisin du chantier de fouilles, la voilà partie sur les traces d’un temple maya et de son trésor, mais aussi sur la piste d’une bande de trafiquants d’antiquités qu’elle compte bien faire tomber.
Les mondes perdus T. 1 © Dupuis
Bien que l’intrigue ne soit pas particulièrement novatrice ni originale, ce premier tome est agréable à lire. Bien mené, rythmé et ponctué d’humour, le récit des aventures de la jeune Amy saura séduire les plus jeunes, aventuriers en herbe ou férus d’archéologie. Attention tout de même aux méthodes employées par l’équipe du père d’Amy pour mener à bien leurs fouilles qui feraient pâlir plus d’un archéologue ! Les personnages, qui présentent tous un caractère fort, évoluent au fil du récit, grandissent et s’affirment au gré de leurs interactions, en s’affranchissant des diktats et de la pression sociale qui pèsent sur chacun d’eux. À travers le personnage d’Amy, jeune fille forte qui ne laisse rien ni personne entraver ses rêves, les autrices abordent la condition et la place des femmes dans la société, mais aussi la notion de consentement. Sujets plutôt rares, le pillage des œuvres d’art autochtones par les archéologues occidentaux et leur vision colonisatrice y sont aussi abordés, même si ces sujets auraient pu être un peu plus creusés.
Mélange de ligne claire et d’inspiration manga, les illustrations sont très vives et lumineuses et apportent du pep’s au récit.
Premier tome d’une série qui s’annonce pleine d’aventures et de voyages autour du monde, portée par une héroïne combattante et féministe avant l’heure, cet album trouvera assurément son public auprès des plus jeunes.