Le synopsis de l'album Les chevaux dans l'armée
Avec Les Tuniques Bleues, Lambil et Cauvin ont réussi à créer, album après album, une série certes populaire et divertissante, mais aussi étayée par des bases historiques solides et bien renseignées. C'est ce patient et méticuleux travail de documentation que cette collection met en valeur, à travers une approche thématique originale.
Après les grandes batailles, c'est au tour des chevaux, acteurs incontournables des guerres de cette époque et personnages parfois de premier plan dans certaines aventures de Blutch et Chesterfield, d'être mis à l'honneur. Le présent volume réunit Les Bleus tournent cosaques et Arabesque.
La critique ZOO sur l'album Les chevaux dans l'armée
Les chevaux dans l’armée est le deuxième tome de la nouvelle collection lancée par Dupuis qui reprend les anciens albums des Tuniques bleues par thématique. Cette idée intéressante et bien traitée permet de redécouvrir la série.
Les chevaux dans l’armée est composé de deux récits complets : Les Bleus tournent cosaques et Arabesque ainsi que d’un dossier de dix pages avec analyses des documents historiques utilisés par les auteurs et crayonnés. Dans Les Bleus tournent cosaques, Blutch et Chesterfield recrutent et forment des cavaliers pour remplacer les pertes du 22e de cavalerie qui a été décimé. Arabesque raconte en six courts récits la relation qui unit Blutch à son cheval, la jument la plus intelligente et la plus simulatrice de la guerre de Sécession.
Associer deux récits par thématique permet non seulement de redécouvrir une série attachante mais également les messages portés par ce grand classique de la bande dessinée. La misère et l’absurdité de la guerre, présentes de bout en bout, mettent en avant les horreurs supportées par les chevaux et leurs cavaliers. L’humour des dialogues ne fait que renforcer l’incongruité des situations.
En outre, le dossier fourni qui accompagne les récits, met en avant toute la documentation utilisée pour l’écriture et de très beaux dessins de chevaux. Lambil, le dessinateur, y explique notamment qu’il a peur des chevaux mais qu’il aime les dessiner car « ils donnent du mouvement et de la vie à une planche ». Portée par sa ligne claire et son trait semi-réaliste, cette série offre des personnages expressifs et savoureux ainsi que des décors fouillés et des scènes de combats impressionnantes.
Ce recueil associe deux récits écrits à des époques différentes mais finalement très bien assortis.
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