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Les Tuniques bleues - T60 : Carte blanche pour un bleu

couverture de l'album Carte blanche pour un bleu

Série : Les Tuniques bleuesTome : 60/68Éditeur : Dupuis

Scénario : Raoul CauvinDessin : Lambil

Collection : Tous Publics

Genres : Aventure, Humour

Public : Tout public

Prix : 10.60€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    3.0

    Dessin

    4.0
  • note lecteurs3.5
    3 notes pour 1 critique

Le synopsis de l'album Carte blanche pour un bleu

À la suite d'une sanglante bataille n'ayant laissé que peu de survivants dans le 22e de cavalerie, le sergent Chesterfield a totalement perdu conscience. Sourd, muet, le regard vide, assis sans bouger sur un fauteuil roulant, il ne semble pas plus vivant qu'une courgette. À tel point que le haut commandement pense à s'en débarrasser. Mais que pourrait-il faire dans un tel état ?

Le caporal Blutch, camarade loyal, prend sa défense face à l'état-major et obtient carte blanche pour tenter de ramener à la vie son supérieur. Il a trente jours, pas un de plus, pour essayer désespérément et par tous les moyens de faire réagir le sergent.

Dans ce nouvel album (déjà le 60e pour la série culte !), Raoul Cauvin et Willy Lambil abordent cette fois, avec délicatesse et humour, le thème de la maladie confirmant, s'il le fallait encore, leur talent pour faire rire avec tendresse de tous les aspects de la vie !


La critique ZOO sur l'album Carte blanche pour un bleu

Blutch est en charge de Chesterfield après qu'une bataille particulièrement sanglante l'a réduit à l'état de courgette inopérante. Son plus grand espoir : lui faire revivre des situations passées particulièrement marquantes. Les soldats les plus célèbres de la BD reviennent avec un album qui renvoie le lecteur aux moments phares de la série.

Comme à son habitude, le capitaine Stark a mené le 22e de cavalerie dans une bataille qui tient de la vraie boucherie. Blutch s'en sort, comme souvent, sans une égratignure, son cheval étant dressé pour faire le mort au premier coup de clairon. Chesterfield en revanche n'a pas la même chance cette fois-ci : aucune blessure apparente, mais le cerveau ramolli. Blutch a trente jours pour le sortir de sa léthargie et lui raviver la mémoire ; passé ce délai, le sergent sera renvoyé de l'armée.

Cet album offre une parenthèse dans le monde des Tuniques bleues. La maladie de Chesterfield est surtout l'occasion de revenir sur les albums les plus marquants : les montgolfières, les anciens ennemis sudistes, la marine et même la belle Amélie, tout y passe. Malheureusement la plupart de ces rappels, brefs et superficiels, aurait pu être mieux utilisée. On a surtout l'impression que les auteurs cèdent à la facilité en livrant un récit qui n'aura pas demandé beaucoup de recherche, que ce soit scénaristique ou graphique. Dommage pour les nouveaux lecteurs qui manqueront la plupart des références.

Ce classique de la bande dessinée franco-belge, à la ligne claire typique, n'a cependant pas sacrifié ce qui en fait sa marque de fabrique : des sujets graves (le rejet du handicap) et anti-militaristes (le peu de cas fait des soldats traumatisés, renvoyés à la vie civile sans ménagement ni aide) sont abordés avec humour et dérision, pour mieux les dédramatiser ou les dénoncer. L'esprit des Tuniques bleues est toujours là...

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Commentaire et critiques (1)

note de la critique de wiwi12

3.0

Une impression de déjà vu dans le scénario. Signe d'une série qui s’essouffle malheureusement...

Le 20/02/2017 à 10h26