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Macbeth, roi d’Écosse - T1 : Le Livre des sorcières

couverture de l'album Le Livre des sorcières

Série : Macbeth, roi d’ÉcosseTome : 1/2Éditeur : Glénat BD

Scénario : Thomas DayDessin : Guillaume Sorel

Genres : Historique

Public : À partir de 16 ans

Prix : 16.00€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

    4.0
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Le synopsis de l'album Le Livre des sorcières

Écosse, XIe siècle. De retour dans leur fief après un long combat contre les armées norvégiennes, Macbeth et Banquo, deux valeureux guerriers, rencontrent trois sorcières sous l’orage. Leur prophétie est formelle : le premier deviendra roi, tandis que le second verra ses descendants le devenir. La suite est connue : meurtres, drames et trahisons composeront l’un des plus célèbres textes de Shakespeare.

Un album flamboyant et somptueux, dont l’essence se résume par les mots de Macbeth lui-même : « J’ai marché si avant dans le sang que si je cessais maintenant de m’y plonger, retourner en arrière serait aussi ardu que d’aller de l’avant. »


La critique ZOO sur l'album Le Livre des sorcières

En l’an 1040 en Écosse, regagnant leurs terres après avoir combattu l’envahisseur viking, Macbeth et son compagnon Branquo vont rencontrer trois sorcières qui vont se lancer dans des oracles en prophétisant l’avenir des deux guerriers. Sur la lande et sous l’orage, celui-ci s’annonce plein de bruit et de fureur. Ainsi démarre la plus célèbre pièce de William Shakespeare que Thomas Day adapte pour le trait et la palette éblouissante de Guillaume Sorel.

Contrairement à d’autres œuvres littéraires, ce classique drame shakespearien n’a pas connu beaucoup d’adaptations en bande dessinée. La dernière, signée Philippe Marcelé, date d’il y a deux ans et optait pour un dessin noir et blanc au trait très charbonneux. Plus qu’une fidèle adaptation, le scénario de Thomas Day propose une relecture en la réinterprétant, braquant notamment davantage le projecteur sur la très manipulatrice Lady Macbeth, véritable pousse-au-crime de cette sanglante histoire.

Il est précisé en début d’ouvrage que toutes les citations sont issues de la traduction en français de François-Victor Hugo datant de 1866. Thomas Day a trouvé la formule idéale pour ne pas alourdir ses textes et dialogues plus que nécessaire, laissant à son complice toute latitude pour installer sa mise en scène.  

Dès les premières pages, cela saute littéralement aux yeux : on comprend que Guillaume Sorel est dans son élément et qu’il sera le partenaire graphique idéal pour illustrer ce récit. Jouant admirablement de la taille des vignettes, des cadrages et d’une mise en page dont l’efficacité est patente tout au long de sa narration. Qu’il dépeigne un intérieur de château ou qu’il installe un paysage écossais, son dessin est toujours juste. Ses personnages, loin d’être beaux, trouvent tous sous son pinceau « la gueule de l’emploi » chacun dans leur rôle. Il y aurait encore beaucoup à dire sur son travail sur la couleur : somptueux !


La bande annonce sur l'album Le Livre des sorcières

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