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Môbius - T1 : Les fils du vent

couverture de l'album Les fils du vent

Série : MôbiusTome : 1/3Éditeur : Delcourt

Scénario : Anubis, Igor Kordey, Jean-Pierre Pécau

Collection : Néopolis

Genres : Science-Fiction

Prix : 14.95€

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
    note lecteurs1.0
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Le synopsis de l'album Les fils du vent

Lorsqu'on meurt, on passe dans un autre monde, et il y a, selon la théorie quantique, une infinité de mondes. Si le choc nous fait oublier, certains êtres humains, les Voyageurs, se souviennent de leurs vies antérieures. C'est le cas de Berg, un ancien agent du Mont. Mais on ne démissionne pas du Mont. Et Berg est recruté pour une nouvelle mission : traquer un autre Voyageur, tueur en série.


La critique ZOO sur l'album Les fils du vent

Le Multivers est le thème à la mode du moment. Il se décline au gré des projets qui explorent des croisements interdimensionnels, des évènements qui impactent l'ensemble d’un conglomérat de mondes qui se déclinent à l'infini, théories alambiquées en prime! Avec Mobius, nous plongeons au cœur de ces remous, à la recherche d’un tueur qui traverse les univers les uns après les autres.

Le principe de cette nouvelle série est assez simple. Nous avons une organisation secrète chargée de réguler les éléments dissidents qui sautent d'un univers à l'autre pour perpétuer leurs crimes ! Seulement voilà, pour effectuer ces « voyages », il faut commencer par mourir, et pour contrôler la destination, parmi cette infinité de mondes, il faut être muni d’une sorte de bague programmable! Les agents Lee et Berg sont alors envoyés pour retrouver un mystérieux assassin nommé J, qui tue des femmes dans le Multivers…


Nous nous retrouvons ainsi en plein thriller policier, une course contre la montre qui va à 200 à l’heure! Pecau mêle le concept de l'après-vie avec celui du Multivers, prétextant que l’un servirait de passerelle à l’autre. C'est certes audacieux, mais les explications restent néanmoins assez tirées par les cheveux, au point que finalement, on ne se pose plus trop de questions et on se laisse vite porter par le récit et ses rebondissements. On appréhende l'idée des morts passerelles, des sauts dans le Multivers, on se dit que ce qui est important, c’est l’action elle-même !

L'écriture est très efficace et rondement menée, même si les personnages restent peut-être un peu distants, pour l'instant, mais la trame est dépaysante, avec des séquences qui font réfléchir, comme tout ce qui est lié au folklore gitan !


Sous ses dehors de récit d’action, Mobius se révèle petit à petit, plus profond et complexe qu’il n’y paraît, avec un sous-texte sur l’au-delà à creuser!

Aux côtés de Pecau, on retrouve Igor Kordey, son complice de l’Histoire Secrète, d’Empire. L’artiste garde un impressionnant rythme de production très soutenu. Le trait est beau et vraiment expressif, tout en travaillant les détails, les décors, les vêtements… Kordey a l’art de dynamiser la moindre scène, l’histoire s’envole littéralement sous son crayon!

Un démarrage en trombe, la suite est à surveiller de très près!

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