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Monika - T2 : Vanilla Dolls

couverture de l'album Vanilla Dolls

Série : MonikaTome : 2/2Éditeur : Dupuis

Scénario : Thilde BarboniDessin : Guillem MarchColoriste : Guillem March

Collection : Grand Public

Genres : Polar / Thriller

Public : À partir de 16 ans

Prix : 14.50€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    1.0

    Dessin

    4.5
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Vanilla Dolls

Par l'entremise de son ami Théo, la belle Monika monte sur scène aux côtés des Vanilla Dolls. Cette nouvelle performance masquée la trouble autant qu'elle l'épuise. Mais les Brigades Crucis veulent toujours accomplir leur rêve dévoyé d'un nouvel Occident et Monika est sans doute la seule à posséder les clés pour barrer la route à la folie meurtrière de Maska et d'Erika, sa propre soeur.

Thilde Barboni organise dans son récit un jeu sur les masques. Ce qu'on dévoile et ce qu'on cache sont au coeur des règles de son thriller érotique. Ce suspense permet à Guillem March de montrer combien il aime les femmes et sait les dessiner à la perfection. Que ce soit par les projecteurs des Vanilla Dolls ou grâce à la lumière d'un soleil rasant, son pinceau caresse leurs épaules et glorifie leurs charmes. Ses magnifiques planches en couleur directe révèlent un talent incroyablement sensuel.


La critique ZOO sur l'album Vanilla Dolls

À peine sortie de six mois de prison, Monika reprend le cours de sa vie haletante et cherche à se retrouver… Son ami Théo y est pour quelque chose. Point de repos pour Monika, plutôt de l’action à gogo. Le trait magnifique peine pourtant à sauver un scénario qui s’emmêle les pinceaux dans une complexité regrettable.

Monika sort d’une cage, la prison où elle était maintenue pendant six mois, pour se retrouver dans une autre, celle d’une poupée, « actrice vivante » d’un show électrique où Théo, son ami d’enfance, est chargé de la lumière. La belle héroïne de Thilde Barboni et Guillem March ne s’arrête donc pas de courir de Charybde en Scylla. La fin de ce thriller en deux tomes semble frustrer les auteurs, qui en profitent pour rendre la pareille aux lecteurs...


Si le corps de Monika s‘anime avec merveille sous la main de March, sa psychologie fouillée, trop fouillée, perd le lecteur dans un dédale duquel il n’a pas le temps de sortir avant la fin du tome. Sous le signe de la précipitation, ce deuxième et dernier tome laisse présager une suite pour éclaircir les nombreux coins d’ombre du scénario.

Pour mettre en valeur le magnifique trait de ce diptyque, le cahier graphique est une merveilleuse idée. Mais les deux cahiers de croquis en deux tomes semblent occuper la dizaine de planches qu’il manque à Monika pour être une vraie réussite à la manière de Fourmi Blanche.

Cette bande dessinée au goût inachevé gardera tout de même un dessin superbe et des personnages dont des clefs nous échappent…

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