Carslen, l'ennemi juré de Louise Hathaway et de Nevada Marquez est condamné à mort pour tous ses crimes. Mais à la sortie du tribunal qui l'aide à s'évader ? Nevada...
Nevada - T5 : Viva Las Vegas
Fred Duval, Jean-Paul Fernandez, Jean-Pierre Pécau, Colin Wilson
Série : NevadaTome : 5/5Éditeur : Delcourt
Auteur : Fred Duval, Jean-Pierre Pécau, Colin WilsonColoriste : Jean-Paul Fernandez
Collection : Néopolis
Genres : Aventure
Public : À partir de 12 ans
Prix : 15.50€
- ZOO4.5
Scénario
4.5Dessin
5.0 - Lecteurs0 critique
Le synopsis de l'album Viva Las Vegas
La critique ZOO sur l'album Viva Las Vegas
Nevada se conclut avec un beau cinquième tome dans lequel transparaît l'amour pour le cinéma et l'Ouest américain, tout en étant lucide sur les conditions dans lesquelles l'industrie cinématographique s'est développée en Californie.
Comme le dit Louise Hathaway : le choix a été fait de s'implanter le plus loin possible des hommes de loi de la Côte Est ! La raison est effectivement assez claire… Butch, riche homme d'affaires propriétaire d’abattoirs (son nom est d'ailleurs explicite) est aussi un mafieux sans scrupules. Partenaire de Louise Hataway pour la production de films, il a un projet ambitieux de film avec Douglas Fairbanks. Il a aussi demandé au cascadeur Nevada Marquez de faire évader le sinistre Carlsen, qui allait enfin être jugé pour ses crimes. Mais que veut la belle et inquiétante amie borgne de Butch à cet assassin ? Pas sûr que cette évasion soit une bonne nouvelle pour ce dernier...
Nevada, tome 5 © Delcourt
Les scénaristes Jean-Pierre Pécau et Fred Duval s’amusent à émailler le récit de quelques clins d'œil à des films mythiques : Psychose, 3 heures 10 pour Yuma, La Chevauchée fantastique... L’amour du cinéma américain est palpable, parallèlement à la critique sociale que l’on ressent tout au long de la série. La place des femmes à Hollywood est un des sujets, avec l’apparition de la scénariste alors débutante Dorothy Johnson. Louise et Nevada, inséparables depuis le temps où ils n'étaient que des hobos (vagabonds se déplaçant clandestinement en train de marchandises à travers l’Amérique), ne sont guère ensemble dans cet épisode, mais ils font en parallèle avancer l’action. Leur relation, mix d'amour et d'amitié, reste compliquée. Cette astuce scénaristique fonctionne bien.
L’histoire semble avoir vraiment été écrite sur mesure pour l'excellent Colin Wilson. Il peut à loisir y dessiner les villes américaines des années 20 et ses vieilles bagnoles ; mais aussi les grands espaces avec des décors très minéraux. On retrouve parfois l'ambiance d'épisodes de Blueberry dont il a illustré plusieurs tomes de La Jeunesse. La dernière planche de l'album, muette, est émouvante. Pour la série Nevada, ce tome 5 est une sortie par le haut.