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No Body - T7 : Le Berger

couverture de l'album Le Berger

Série : No BodyTome : 7/7Éditeur : Soleil

Scénario : Christian De MetterDessin : Christian De Metter

Collection : Noctambule

Genres : Polar / Thriller

Public : À partir de 16 ans

  • ZOO
    note Zoo4.5

    Scénario

    5.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Le Berger

Cette nouvelle intrigue se déroule lors des "années de plomb" en Italie. Au coeur de cet haletant récit choral : l'enlèvement de Gloria, une jeune fille de la haute société romaine. Deux policiers que tout oppose tenteront l'impossible pour la retrouver... Dans cet ultime épisode, la piste menant à la jeune Gloria semble s'éclaircir, mais un "nettoyeur" a une longueur d'avance sur la police...


La critique ZOO sur l'album Le Berger

Ce troisième épisode vient conclure la deuxième saison de cette série qui nous aura tenu en haleine de la première jusqu’à la dernière page. Un récit choral qui nous plonge dans les années 70, lorsque les brigades rouges faisaient la une de l’actualité. Il est bien sûr indispensable d’avoir lu (et même relu !) les deux premiers épisodes tant Christian De Metter ne laisse rien au hasard dans son scénario.

Ce qui aurait pu se présenter comme une classique histoire d’enlèvement, celle de la fille d’un juge chargé d’instruire des dossiers ultra-sensibles et d’une mère qui écrit des livres très critiques à l’égard du pouvoir, va peu à peu prendre une tout autre direction avec d’autres personnages, notamment avec l’histoire de deux frères footballeurs professionnels de haut niveau qui vont venir occuper le devant de la scène. De Metter, en auteur accompli, procède par petites touches, n’hésitant pas à jouer avec la chronologie de l’histoire, en anticipant certaines séquences et en alternant les parcours des différents protagonistes. Il n’hésite pas parfois à interrompre une scène au moment le plus crucial pour y revenir quelques pages plus loin. Son sens aigu du dialogue est également à souligner.


La psychologie des personnages n’est pas en reste et l’on finit par ressentir une véritable empathie pour le commissaire Gianni Sordi, rongé par un cancer qu’il cache à sa hiérarchie, tout en restant au service de son enquête jusqu’à sa résolution. Visages expressifs, sa caméra est à l’affut de tous les états d’âme de l’ensemble des acteurs. 

De Metter restitue graphiquement toute l’ambiance de cette période en jouant notamment sur la lumière, sombre pour la majeure partie du récit. Dans la lignée des films de Francesco Rosi (L’affaire Mattei, Cadavres exquis) ou encore de Marco Bellochio (Buongiorno, notte, Le Traitre), cette histoire est taillée pour le grand écran.

 
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