ZOO

Nous, les Morts - T1 : Les Enfants de la Peste

couverture de l'album Les Enfants de la Peste

Série : Nous, les MortsTome : 1/4Éditeur : Delcourt

Scénario : Darko MacanDessin : Igor KordeyColoriste : Yana

Collection : Série B

Genres : Fantastique, Historique

Public : À partir de 12 ans

Prix : 14.95€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Les Enfants de la Peste

XVIe siècle, l'Europe est victime d'une épidémie qui transforme les hommes en zombies. 500 ans plus tard, de l'autre côté de l'océan, le peuple aztèque, préservé des menaces de la colonisation, a continué de se développer. Son seul lien avec l'Europe, un groupe d'hommes étranges arrivés en bateau peu de temps après l'épidémie. La survie surprenante de ces derniers intrigue l'empereur aztèque. Il décide d'envoyer une expédition pour comprendre ce mystère.


La critique ZOO sur l'album Les Enfants de la Peste

Imaginons que la grande peste du XIVe siècle ait changé tous les Européens en zombies. Que serait alors devenue l’Amérique centrale sans les conquistadores ? C’est à cette uchronie que s’attaquent Darko Macan et Igor Kordey dans Nous, les morts. L’originalité bien menée du scénario s’allie à un dessin très expressif aux couleurs sublimées.

Alors que l’Europe a succombé à une épidémie zombie au XVIème siècle, le peuple inca aborde ce début du XXIe siècle sereinement. Vainqueurs des Mayas et des Aztèques, ils ont main mise sur la majeure partie de leur territoire. Mais qui sont ces hommes étranges venus de la Mer, non affectés par la soif ou la mort et amateurs de chaire fraîche humaine ?


L’idée de projeter ce que seraient devenus les Inkas (sic) sans l’arrivée des Espagnols en Amérique centrale était déjà ambitieuse. Mais la coupler à une épidémie zombie en Europe qui fascine les chefs inkas désireux de vie éternelle est carrément osé. Ce défi est brillamment relevé par Darko Macan, qui allie urchronie au fantastique zombie, pour notre plaisir.

Son alliance avec Igor Kordey au dessin donne le juste ton à ce récit. Le parti pris de l’avancée technologique mitigée des Inkas se reflète dans un dessin qui allie traits modernes des personnages et ambiance passéiste de la splendeur inca. Les tons utilisés par Yana ponctuent parfaitement le récit, les couleurs chaudes représentant la vie de l’Amérique et les couleurs froides la mort vivante de l’Europe.

Réussite autant scénaristique que graphique, ce premier tome de Nous, les morts se dévore telle une jeune péronnelle en détresse sous la dent d’un zombie. Vivement la suite en juin prochain !

Haut de page

Commentez et critiquez

1200 caractères restants