ZOO
couverture de l'album

Série : Oblivion songTome : 2/6Éditeur : Delcourt

Scénario : Robert KirkmanDessin : Lorenzo De Felici

Collection : Contrebande

Public : Tout public

Prix : 16.50€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    4.0

    Dessin

    3.5
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album

Il y a dix ans, 300 000 habitants de Philadelphie ont soudainement disparus, happés vers une autre dimension. Ils tentent d’y survivre face à des monstres gigantesques. Le gouvernement a abandonné les recherches. Nathan Cole, lui, poursuit pourtant les missions de sauvetages de survivants, qui ne veulent pas revenir. Le monde s’effondre autour de Nathan, ce sont deux univers parallèles qu’il doit sauver…


La critique ZOO

Dix ans plus tôt, une dimension parallèle s'est en partie matérialisée au beau milieu de Philadelphie, emportant avec elle un morceau de la ville et de ses habitants. Nathan Cole, ex-scientifique capable de s'introduire dans Oblivion et d'en ramener des survivants, a retrouvé son frère et avoué sa responsabilité dans « l'accident ». Il doit désormais affronter les conséquences de son geste. Une suite à la hauteur des attentes.

Après avoir avoué sa responsabilité dans la transférence, Nathan Cole doit assumer ses actes, face à ses pairs, tandis que son frère, Ed, erre dans les rues de Philadelphie, incapable de s'adapter à son retour après dix ans de vie dans Oblivion.

Ce volume se concentre sur les deux frères et leurs visions du monde diamétralement opposées : Nathan cherche à tout prix à réparer la tragédie scientifique dont, seul survivant de son équipe, il se sent responsable. Edward, lui, voit en Oblivion un nouveau monde entièrement détaché des contraintes violentes du nôtre et l'occasion de se créer une nouvelle vie, plus simple et plus heureuse. Ce deuxième tome contient beaucoup plus d'action que le premier, ce qui n'est pas pour nous déplaire. D'ailleurs, l'arc narratif de Duncan, le rescapé d'Oblivion, souffre de la comparaison avec l'intrigue principale.

Côté dessin, le trait dynamique continue de nous frapper dans les scènes d'action comme dans les grandes planches montrant les mondes mélangés de Philadelphie et Oblivion. Mais ce sont surtout les couleurs qui subliment l'univers visuel, par la puissance évocatrice des verts, bleus et violets dominants.

Cette suite qui explore les conséquences de l'erreur scientifique et les conflits fraternels s'avère aussi stimulante que le premier tome.

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