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Oncle Paul - T1 : Les Belles Histoires de l'Oncle Paul par Jean Graton

couverture de l'album Les Belles Histoires de l'Oncle Paul par Jean Graton

Série : Oncle PaulTome : 1/1Éditeur : Dupuis

Dessin : Jean Graton

Collection : Patrimoine

Genres : Historique

Public : À partir de 12 ans

Prix : 22.00€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    3.5

    Dessin

    3.5
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Les Belles Histoires de l'Oncle Paul par Jean Graton

Bien avant la naissance de son célèbre Michel Vaillant, Jean Graton fit ses premières armes de dessinateur de bande dessinée en illustrant Les Belles Histoires de l'Oncle Paul. Série phare du Journal de Spirou dont les récits historiques ont tenu en haleine des générations de lecteurs, elle fut l'école du métier et de la rigueur pour le jeune Jean Graton.

Engagé en 1951 par la World Press, une agence fondée par Georges Troisfontaines, à laquelle collaborent Charlier, Hubinon, Uderzo et Goscinny, Jean Graton y découvre la bande dessinée, lui qui se destinait plutôt à la publicité. C'est une révélation, et une vocation dont il ne démordra plus, jusqu'au succès qu'on lui connaît avec Michel Vaillant.

Les 148 planches qu'il réalisa, au sein de la World Press, pour illustrer Les Belles Histoires de l'Oncle Paul sont ici réunies pour la première fois en Intégrale.


La critique ZOO sur l'album Les Belles Histoires de l'Oncle Paul par Jean Graton

Qui dit Jean Graton, dit pour les puristes Michel Vaillant. Mais c’est en dessinant Les Belles Histoires de l’Oncle Paul dans Spirou que Graton, venu de la publicité, a pourtant commencé sa carrière. Un recueil rassemble chez Dupuis la totalité de ces édifiantes et authentiques histoires.

Au début des années cinquante, les éditions Dupuis décident de lancer un rendez-vous hebdomadaire un soupçon moralisateur dans Spirou. Une histoire courte racontée par un nouveau personnage, l’Oncle Paul à ses jeunes neveux, permettra de mettre en valeur un évènement historique ou un personnage célèbre irréprochable au destin hors normes. Graton, dès 1951, fait partie des auteurs comme Hubinon et Charlier qui « planchent » sur l’Oncle Paul, le narrateur de ces petits moments d’héroïsme divers.

Pipe au bec, cheveux grisonnants, toujours tiré à quatre épingles, regard ferme mais bienveillant, Oncle Paul dévoile à Arthur et Fred, ses neveux, comment Franklin a découvert le paratonnerre ou John Ford est devenu un réalisateur de cinéma. La vie héroïque de l’aviateur Guynemer n’aura plus de secrets pour les jeunes lecteurs. En quatre planches, il faut que courage, morale, dévouement s’affichent et permettent à l’Oncle Paul, dans la dernière case, de tirer une leçon de l’histoire.

Les titres sont à la hauteur des objectifs de la rubrique de l’Oncle Paul : Parole d’honneur, L’exploit du Vindictive, Echec au feu du ciel. De l’Antiquité à l’ère moderne, Graton va exploiter petits et grands moments de l’Histoire. Son dessin est d’un réalisme total, perfectionniste, car il faut ne pas tomber dans un anachronisme qui ferait mauvais effet. L’Oncle Paul se doit d’être sans faille.

Et pourtant Graton a commis par exemple une petite erreur : dans un dessin daté de 1783, bien avant la Révolution, ses soldats portent une cocarde bleu, blanc, rouge au bicorne. Impossible. Comme quoi l’Oncle Paul, ce grand sage, pouvait aussi avoir ses petites faiblesses.

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