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Pretty Deadly - T1 : L'Ecorcheuse

couverture de l'album L'Ecorcheuse

Série : Pretty DeadlyTome : 1/1Éditeur : Glénat Comics

Scénario : Kelly Sue DeconnickDessin : Emma Rios

Collection : Comics

Genres : Fantastique

Prix : 15.95€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    3.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album L'Ecorcheuse

Oyez le chant de Ginny Face de Mort : “Toi qui exiges réparation, invoque son nom, entonne sa chanson, Sonne le glas qu’elle entendra depuis les enfers. Ginny chevauche le vent pour toi, mon enfant... Le vent souffle pour la Mort !”

Ginny est la fille de la Mort, au visage marqué des stigmates de son père. Elle chevauche son destrier de fumée à travers un Ouest sauvage et sans concessions où magie et poudre ne font pas forcément bon ménage.  Dans la cruauté d’une Amérique qui se cherche et se construit dans le sang et la violence, Ginny traque les pêcheurs, les coupables. Mais au terme de sa quête de vengeance, saura-t-elle aller jusqu’au bout pour affronter son propre destin ?


La critique ZOO sur l'album L'Ecorcheuse

L’Écorcheuse ouvre la série Pretty Deadly, parue aux éditions Glénat. Articulée autour d’une histoire complexe de vengeance et de rédemption, l’intrigue mélange habilement magie, western et violence mais porte parfois à confusion.

Dans une petite ville de l’Ouest américain, une petite fille habillée d’un costume de vautour et un vieillard aveugle content l’histoire de Ginny, la fille du dieu de la Mort, en échange de quelques pièces. Bien vite, d’autres personnages interviennent dans l’histoire, Alice, une tueuse lourdement armée, Johnny un aventurier couard et épicurien et beaucoup d’autres encore. Le côté mystique et onirique est renforcé par des petites scénettes bizarres de deux pages qui ouvrent chaque chapitre en contant les aventures morbides d’un lapin et d’un papillon.

Le scénario de Kelly Sue DeConnick ne manque pas d’ambition et n’hésite pas à enchevêtrer les différentes intrigues. Revers de la médaille, il faut plusieurs lectures pour comprendre complètement l’histoire et ce manque de clarté risque de décontenancer les lecteurs les moins persévérants. Certains partis pris peuvent surprendre comme le choix de représenter la Mort par un humanoïde dont la tête est un crâne de lapin. Malgré ces défauts, le récit s’avère indéniablement original et captivant malgré quelques clichés.

Le trait réaliste d'Emma Rios est vif et élégant. Les scènes de combat flamboyantes sont menées comme de véritables chorégraphies à l’issue mortelle. Le découpage dynamique met Rios très à l’aise sur les grandes planches mais parfois un peu moins sur les petites cases, parfois un peu bâclées. Les très jolies couleurs de Jordie Bellaire servent magnifiquement l’ambiance.

Pour conclure, un premier tome si ambitieux et fourni que l’on se demande bien ce que les auteurs pourront raconter par la suite. Le beau dessin, les couleurs magnifiques et l’excellente ambiance du récit sont hélas souvent insuffisamment exploités par le scénario confus.

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