« Ça ne se discute plus »
Éric Warnauts et Raives sont un duo prolifique. En 1989, ils donnent naissance à Nina, l’Innocente, jeune femme Allemande découvrant les crimes du
9 mai 2015
-Interview
Série : Purple HeartTome : 1/4Éditeur : Le Lombard
Scénario : Éric WarnautsDessin : Raives, Éric WarnautsColoriste : Raives
Genres : Polar / Thriller
Public : Tout public
Prix : 14.45€
Scénario
5.0Dessin
5.0New York, 1946. Josh Harrison, ancien de la 101e aéroportée et décoré de la prestigieuse Purple Heart, travaille comme enquêteur pour un cabinet d'avocats. En fait, il bosse principalement pour James Rodger, l'ancien commandant de sa compagnie. Josh est chargé de découvrir qui fait chanter un magnat de l'immobilier. Ronald Husler, séduisant self-made man quadragénaire, est en effet victime d'un chantage lié au passé trouble de son épouse.
Vétéran de la Seconde Guerre mondiale, Josuah a été décoré de la célèbre Purple Heart. Collectionnant les conquêtes féminines, il refait sa vie tant bien que mal comme homme à tout faire pour un grand cabinet d’avocat new-yorkais. Il devra mettre fin au chantage que subit un puissant homme d’affaire dans ce premier tome addictif.
Dans les années 1950, un homme pêche, seul, au cœur de la campagne américaine. Les souvenirs de guerre remontent à la surface, notamment la mort de son meilleur ami. Ce passé de combats et de fureur l’a transformé à tout jamais. On retrouve Joshua dans un bureau d’avocat à New York alors qu’il apprend que sa mission sera de découvrir qui fait chanter à coup de bobine porno un des magnats de l’immobilier...
Le sauveur ouvre une nouvelle série polar, dans le sel se situe dans l’ambiance d’après-guerre. Classique mais efficace à souhait, l’intrigue joue de l’atmosphère des années 50 de bout en bout. Joshua incarne l’enquêteur solitaire au passé sombre, alignant les conquêtes sans jamais délaisser ses amis. Son monologue intérieur rappelle les voix off des films noirs, rythmant le chassé-croisé de deux affaires qui se rencontrent sans se percuter
Faisant la part belle aux décors et aux grands espaces, le dessin transporte immédiatement dans les années 50. Des forêts américaines aux zones enneigées des Ardennes pendant la guerre ou encore aux luxueux cabarets new-yorkais, le voyage vaut le détour !
Maîtrisée de bout en bout, cette ouverture de Purple Heart mérite d’être épinglée en haut de l’affiche.