Au XVIIIe siècle, alors que le pavillon de l'Union Jack flotte sur la mer des Caraïbes, Raven, un jeune et impétueux pirate décide de mettre la main sur un prétendu trésor, promis à l'infâme gouverneur de Tortuga qui fait appel à Morgana, une redoutable femme pirate, en échange du pardon royal. Mais Raven, qui assiste à la scène, décide de les devancer et d'agir seul grâce à un plan de l'île où se situerait le trésor. L'île volcanique, perdue dans les Caraïbes et peuplée par une tribu cannibale, s'avère pourtant dangereuse... Et c'est précisément sur celle-ci que le nouveau gouverneur de Tortuga et sa famille, venus de France, ont échoué après un long voyage...
Raven - T1 : Némésis
Série : RavenTome : 1/3Éditeur : Dargaud
Scénario : Mathieu LauffrayDessin : Mathieu Lauffray
Genres : Aventure
Public : À partir de 16 ans
Prix : 15.00€
- ZOO5.0
Scénario
0.0Dessin
0.0 - 3.54 notes pour 1 critique
Le synopsis de l'album Némésis
Mathieu Lauffray navigue en solo !
Après avoir illustré, puis co-scénarisé Long John Silver avec Xavier Dorison, Mathieu Lauffray sort le premier tome de Raven. Il y affirme son goût pour la piraterie romanesque.
Librement inspiré de L’Île au trésor de Stevenson, Long John Silver a, à sa sortie, remporté un franc succès en librairie. Après quatre tomes à croquer les aventures de ce vieux pirate roublard, Mathieu Lauffray reprend la mer avec le jeune Raven. Ce pirate porte malheur, mais uniquement dans le récit puisque la BD regorge d’abordages et de naufrages, sans oublier bien sûr trésor et jolies femmes. De quoi embarquer le lecteur sans problème, surtout avec le trait tout en panache de Mathieu Lauffray. De plus, l’action incessante de ce premier tome fait également la part belle aux doubles-pages spectaculaires à la construction recherchée.
La liberté comme horizon
L’auteur nous a confié pourquoi il aime tant la piraterie : « Comme beaucoup d’entre nous, j’ai rencontré les pirates dès l’enfance. L’Île au trésor, Peter Pan, Albator même ! J’y reviens sans cesse. J’ai une fascination pour l’individu sans chaînes qui se libère des contraintes sociétales pour affronter la nature et son propre destin, pour le côté sans futur et sans retour de ces déclassés baroques et absolus ; pour leurs looks improbables, leur pied de nez au monde de l’adulte et à ses carcans. Il y a beaucoup à faire.
Ma vie avançant, j’ai dû me résoudre à admettre que j’ai un rapport particulier à la liberté. Je me suis donc décidé à raconter une histoire qui mette en scène ce que je pense de tout ça. Le monde des pirates confronte les ultras-libertaires aux mondes ordonnés et conquérants. Mine de rien, ces questions sont intimes, car elles proposent des arbitrages et révèlent une morale personnelle, une vision propre de ce que sont la société et la place de l’individu. De ce que l’on gagne et ce que l’on perd à être libre. J’avais envie de traiter de ces questions à ma façon.
Pour Long John Silver, le dialogue avec Xavier [Dorison] était permanent. Au-delà du livre, nous échangions sur notre vision de monde et sur nos conceptions en tant qu’auteurs. Long John Silver est un récit crépusculaire qui raconte la fin d’une époque et la défaite de la piraterie. Avec Raven, je raconte les grandes heures et les conquêtes, l’aventure et les drames humains, les rencontres impossibles, les rivalités et les passions. »
La bande annonce sur l'album Némésis
Commentaires et critiques (3)
3.0
Sept ans après la conclusion de Long John Silver, Mathieu Lauffay reprend la mer pour une autre histoire de pirates... Il est seul mettre à bord dans cette histroire (scénario, dessin, couleurs)... et si le dessin est toujorus ausi superbe (et cette fois-ci haut en couleurs), le scénario et le découpage est plus poussif, moins fort, moins lié... un tome 2 plus musclé, plus ténébreux ?
Le 14/11/2020 à 23h10
3.0
dernier virage négocié, et que s'achève cette quadrilogie basé sur une dramaturgie classique : son héros Aelio Hermeros s'apprète à participer aux "ludi romani", les jeux romains, afin d'accomplir sa vengeance, mais la gloire des caincus n'est-elle pas préférable au triompje de la haine ?
Le 28/07/2020 à 10h24
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