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Ray Ringo - T1 : La porte du diable

couverture de l'album La porte du diable

Série : Ray RingoTome : 1/1Éditeur : Le Lombard

Scénario : CorbeyranDessin : Surzhenko

Genres : Western

Public : À partir de 12 ans

Prix : 15.95€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
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Le synopsis de l'album La porte du diable

Ray Ringo, le courageux convoyeur de la Wells Fargo, doit sauver Lean, sa fiancée, traquée par sa famille mormone prête à tout pour la récupérer. Entre courses poursuites endiablées et plaines arides de l'Ouest, Ringo s'engage dans une aventure riche en action et en rebondissements, où chaque décision peut tout changer. Le grand retour de Ringo, le héros de western créé par William Vance.


La critique ZOO sur l'album La porte du diable

La série mythique de William Vance renaît sous la plume de Corbeyran et les pinceaux de Roman Surzhenko. Dans ce nouvel épisode, le héros reprend la route dans une aventure mêlant action, émotions et critique sociale. Entre l’héritage du western traditionnel et les préoccupations d’aujourd’hui, cette reprise redonne au personnage une dimension nouvelle, sans trahir ses origines.

Ray Ringo se rend à New York, au siège de la Wells Fargo, pour protester contre la dégradation des conditions de travail. En effet, face à la concurrence croissante du chemin de fer, la compagnie se voit contrainte de réduire le nombre d’employés accompagnant les diligences. Résultat : la sécurité des trajets s’en trouve fortement compromise. Découragé, Ray songe sérieusement à démissionner. D’autant plus qu’il est tombé amoureux d’une collègue, Lean, avec laquelle il envisage de se marier.

Durant son séjour dans la métropole, Ray apprend que sa bienaimée faisait partie d’une diligence récemment attaquée. Grièvement blessée, elle est actuellement en convalescence à Independence Rock. C’est alors que Gus, un vieil ami, lui propose d’effectuer un dernier convoyage pour la compagnie : escorter un secrétaire d’État du territoire du Nevada sur un itinéraire qui passe justement par la ville où est soignée sa fiancée. Ray accepte. Il embarque également avec Jerry, un jeune homme métis travaillant dans les ateliers de réparation, qui rêve depuis toujours de devenir conducteur. Ce voyage est pour lui une chance inespérée.

Ray Ringo T.1 : La porte du diable

" La série mythique de William Vance renaît sous la plume de Corbeyran et les pinceaux de Roman Surzhenko. " © Le Lombard, 2025 - Corbeyran et Zurzhenko

Corbeyran, après la reprise de Bob Morane, relance une autre série de William Vance. Cette dernière dont le nom initial était Ray Ringo, puis Ringo tout seul, reprend ici le titre des débuts. Le scénariste tisse une intrigue assez classique, mais teintée de thématiques contemporaines, laissant entrevoir une influence du mouvement #MeToo. Le personnage, autrefois solitaire, évolue : il s’apprête désormais à fonder une famille. L’histoire tourne ainsi autour de sa relation amoureuse, et se conclut sur un cliffhanger centré sur Lean, invitant les lecteurs à découvrir le prochain épisode.

Au dessin, Roman Surzhenko, déjà connu pour ses contributions à la série Thorgal, revient au western après avoir illustré trois épisodes de la jeunesse de Durango. À l’aise dans cet univers, il adopte un style graphique qui se rapproche davantage de celui d’Yves Swolfs que de William Vance, offrant ainsi à Ringo une nouvelle identité visuelle. Par ailleurs, le personnage, bien que mythique, n’avait connu que trois épisodes dessinés par Vance, étalés sur une longue période.

Cette reprise séduira sans doute les nostalgiques et les amateurs de western en bande dessinée. Seul bémol : une palette de couleurs parfois trop vive et des aplats qui écrasent un peu les volumes. Par exemple, certaines touches de vert éclatant sur des terres censées être brûlées par le soleil peuvent surprendre. Une relance, toutefois, réussie, avec un scénario solide et un dessin plaisant.


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