Envolée de bulles de savon
Après Le Club des prédateurs, Valérie Mangin et Steven Dupré se retrouvent pour adapter une nouvelle d’anticipation qui mêle science et poésie. Valérie, Steven, com
13 mai 2022
-Interview
Emmanuel Civiello, Valérie Mangin
Série : Rayons pour SidarTome : 2/2Éditeur : Ankama
Scénario : Valérie ManginDessin : Emmanuel Civiello
Collection : Les Univers de Stefan Wul
Genres : Science-Fiction
Public : À partir de 12 ans
Prix : 13.90€
Scénario
2.0Dessin
4.0Dernier tome. Lorrain est mort. Heureusement, il venait de retrouver Lionel, son double robotique gravement endommagé, mais vivant. Celui-ci affrontera à son tour les dangereuses créatures qui peuplent Sidar pour ramener son maître au dispensaire du Résident où il espère le ressusciter. Du moins si les Xressiens lui en laissent le temps : à peine débarqués, ils massacrent les indigènes et terrorisent les rares Terriens encore présents. Bientôt, il sera trop tard. Et si sauver Lorrain, c'était sauver Sidar ?
Lorrain est mort et Lionel décide de rapporter son corps au dispensaire pour qu’il soit ressuscité. Après, il s’agira de sauver Sidar des griffes des Xressiens qui commencent à débarquer et à tout détruire. Le temps est compté et cette jolie course à la survie de Sidar va se terminer avec un vainqueur trop attendu…
Ce second tome des Rayons sur Sidar est construit sur le même modèle que le premier. A nouveau, le lecteur parcourt la planète. Cette fois-ci, il est aux côtés de Lionel qui revient au point de départ de Lorrain. Sur le même schéma, le premier tiers de l’album fait la part belle à la faune et à la flore, puis arrivent les fameux Xressiens et l’histoire se termine naturellement avec le gentil vainqueur.
Peu de surprises dans cet opus. Si l’on efface de notre mémoire le fait que Stefan Wul ait sorti Rayons pour Sidar en 1957, époque où ses idées étaient novatrices, on se prend à voir comme dépassées les technologies utilisées et comme canoniques les idées sur la colonisation et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Ce décalage entre l’univers d’anticipation et les éléments rétro est exacerbé par la narration quasiment de l’ordre du conte fabuleux.
Le dessin joue son rôle à plein régime dans cette exploration géographique et ethnologique. Les couleurs, un vrai régal, nous offrent un véritable voyage dans l’inconnu, un dépaysement total. Cet ensemble léché permet de prendre de goût à cette expédition au but connu.
Cet opus sans grand suspense enivre tout de même de couleurs !
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13 mai 2022
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