Un garagiste aventurier
Avec une ligne claire à faire presque pâlir d'envie Ted Benoit, Louis Alloing dessine Robert Sax, garagiste de fortune. Ce héros se retrouve malgré lui embarqué dans une histoire d'espionnage, e...
8 juin 2015
-Interview
Série : Robert SaxTome : 3/5Éditeur : Delcourt
Dessin : Louis AlloingColoriste : Drac
Encreur : Pascale Wallet
Collection : Machination
Genres : Polar / Thriller
Public : Tout public
Prix : 14.50€
Scénario
2.0Dessin
3.5Un couple accompagné de leurs deux enfants se balade sur une plage du Nord et tombe nez à nez avec un cadavre dont se gavent les mouettes. Un cadavre doté d'un curieux tatouage sous le bras. Pendant ce temps, la très séduisante major Carol Barlow revient en mission en Belgique et fait appel à Robert Sax pour que ce dernier se fasse passer pour son mari. Un rôle sur mesure pour le ténébreux séducteur...
De retour en Europe, Carol Barlow ne manque pas de proposer une croisière sous couverture à son ami/amant Robert Sax. Mais le garagiste ne pourra guère en profiter puisqu’un corps est retrouvé sur une plage... Hommage aux classiques franco-belge, cette troisième enquête de Robert Sax s’avère sans surprise.
Une famille se balade sur une plage belge par un après-midi pluvieux. Les enfants partis devant reviennent apeurés : ils ont découvert les restes d’un corps humain en partie mangé par les mouettes. Quelques mois plus tôt une expédition belge au pôle Sud découvre des traces d’uranium dans la glace... La croisière de Robert et Carol risque de ne pas être de tout repos !
Toujours aussi rapide que dans les opus précédents, le récit de Rodolphe annonce la provenance du corps et les tenants de l’enquête en dix pages. Même le personnage secondaire de Mme Borg se révèle convenu, drapé dans son air tout droit sorti des Diaboliques. Multipliant les hommages aux classiques du polar, la série étouffe peu à peu ses enquêtes et ses personnages...
Toujours très élégante, la ligne claire de Louis Alloing s’inscrit aisément dans le sillage franco-belge. Très précis, ses décors, vêtements et atmosphères nous transportent avec facilité dans la fin des années 50. Seul ombre au tableau, ce trait plaisant a tendance à figer les personnages, qui perdent parfois en densité.
BD plaisante mais un peu convenue, la Villa Borg livre ses secrets un peu trop vite pour sustenter complètement un lecteur avide d’enquêtes au cœur des années 50.