Rome est en grand danger. Hannibal, le Carthaginois, est prêt à fondre sur la cité pour la réduire en cendres. Mais la ville éternelle contient le plus grand des dangers en son sein. Seuls les dieux et le Palladium vont pouvoir la sauver. La course haletante et pleine de rebondissements contre la mort commence.
Furius Léo, grand prêtre de Rome, ne supporte plus la malédiction qui pèse sur sa famille et sur celle des Aquila. La mort de son ami et du fils de ce dernier sont pour lui le point de non-retour. Il décide de faire tout ce qui est en pouvoir pour les venger, quitte à trahir momentanément Rome en déclarant la guerre aux dieux.
Face à Hannibal, Rome est au plus mal entre les hésitations du Sénat, les troubles politiques et mouvements du peuple. Le récit met intelligemment en avant ces nombreux problèmes tout en respectant la chronologie des batailles et des faits historiques. Le poids de la tradition et de la superstition, ainsi que la place peu glorieuse des femmes sont aussi brossés par petites touches de détails.
Le scénario ne perd pas pour autant son souffle fictionnel pour tomber dans un documentaire. On assiste au conflit intérieur et au combat désespéré d’un père pour sauver sa famille d’une malédiction, dont tous sont bien plus victimes que responsables.
Le dessin réaliste et expressif s’appuie sur une mise en couleurs particulièrement suggestive. Il retranscrit parfaitement l’atmosphère de Rome, au bord du précipice. À l’image des protagonistes, le lecteur aura bien du mal à détacher ses yeux du Palladium : l’envoûtement de cette statue antique s’avère plus qu’attrayant !
Ce deuxième tome ferme une première saison réussie : vivement la suite !