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Rosko - T1 : Per Svenson doit mourir aujourd'hui

Attention, chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutesles notes attribuées sont remises au barème de ZOO de 1 à 5 étoiles.

Les 8 critiques Presse

3.0

Le 27/6/2017

Tantôt bien vue tantôt convenue, la critique a le mérite d’être claire même si, à empiler les thèmes, Zidrou pond une mélasse socio-politico-économique parfois lourdaude. Mais l’intrigue, elle, bien troussée et prenante, montre encore une fois toute la maîtrise de l’auteur en matière d’art séquentiel : sens du rythme et des dialogues, découpage nerveux, personnages brossés rapidement mais bien campés.

3.5

Le 27/6/2017

Rosko ne fait pas dans le social mais bien le sociétal… et le thriller efficace. En quatre séquences et à peine vingt planches, le cadre est posé et les protagonistes introduits, le tout sans circonvolutions inutiles.

4.0

Le 27/6/2017

« La tragédie passe bien mieux à l’écran que le médiocre petit bonheur quotidien. » A cause de cette sentence de l’audimat, Rosko sent bien que la liste de morts risque de s’allonger. Alors qu’il goûtait une retraite tranquille, il voit son pire cauchemar resurgir en plein milieu d’une société où la privatisation à tout va a fait des ravages. Son regard désabusé donne à ce polar d’anticipation toute sa saveur !

5.0

Le 27/6/2017

Six ans après son arrestation, le tueur en série Per Svenson s’apprête à être exécuté. Les téléspectateurs doivent choisir de quelle manière… Début d’une passionnante satire sur une société obnubilé par l’audimat et le profit.

3.5

Le 27/6/2017

Premier opus plus que convaincant d’une série policière centrée sur un serial killer. Déjà vu, direz-vous ? Non, car l’action se déroule dans un futur proche, voire immédiat, où la police est entièrement privée, et la télé prête à franchir toutes les limites de la décence...

4.0

Le 27/6/2017

Mourir, oui, mais comment ?

Dans un futur proche, une même société contrôle notamment une police privée et une chaîne de télévision. Utiliser l'une au service de l'autre coule malheureusement de source. Rosko est policier pour cette société et il arrête Per Svenson, tueur en série sur le point d'abattre sa quatre-vingt-treizième victime. Depuis quelques années, Zidrou publie des albums qui tranchent avec ses publications initiales. Cette nouvelle série est à ranger dans sa veine la plus sombre. Il est rare de lire un récit d'une si grande noirceur. S'il est possible de tiquer devant le regret [...]

3.5

Le 23/1/2018

C’est souvent que l’anticipation nous projette dans un futur où les médias et la sécurité sont au moins de puissances privées qui assujettissent les individus. Il est vrai que l’observation de nos sociétés amène rapidement à cette extrapolation. Rosko, ex taulard embauché par une milice privée pour trouver et arrêter un serial killer il y a 6 ans, coule désormais des jours tranquilles de rentier, qu’assombrissent parfois quelques cauchemars. L’évasion de ce tueur le jour de son exécution remet en question cette quiétude apparente. Le dessin est torturé [...]

3.0

Le 3/5/2018

Rosko, dérapage mortel et incontrôlé

Dans un futur proche la police est payante. On s’abonne pour être protégé. Sinon on meurt. Un tueur en série, Per Svenson, va être exécuté. Aux téléspectateurs de choisir comment. Sa mort doit être horrible. Zidrou a fait dans la noirceur la plus totale. Et pourtant son histoire qui dévoile ce que notre futur pourrait être tient la route. Rosko est une série qui démarre en trombe.

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Commentaires et critiques (2)

note de la critique de nicholas

4.0

Un nouvel album du scénariste Zidrou, toujours aussi bien ficelé. Premier tome d'une trilogie, entre polar d'anticipation et critique d'une société ultra-libérale, la sélection naturelle par l'argent...

Le 21/08/2017 à 10h27

note de la critique de diavaloo

4.0

Très bon premier tome qui pose les bases et l'intrigue. Même si le personnage de vieux flic qui reprend du service est un peu déjà vu l'histoire reste prenante et le personnage du tueur en série intrigant. Ce qui m'a le plus marqué est bien sûr la société qui est dépeinte, future certes, mais pas assez pour ne pas faire référence à la notre. La télévision omniprésente, si ce n'est détentrice du pouvoir fait réfélchir aux conséquences d'une société basée sur l'image. J'attend la suite avec impatience !

Le 02/04/2014 à 09h14