Deux ans après les événements de la chambre jaune, Robert Darzac épouse Mathilde. Mais l’ombre du terrible Ballmeyer plane : tout porte à croire qu’il est de retour, bien décidé à se venger... Une nouvelle enquête à la hauteur de la réputation de Rouletabille, dans le château des jeunes époux, dans le sud de la France…
Le 6 avril 1895, Mathilde Stangerson et Robert Darzac se marient dans la plus stricte intimité. Avant la cérémonie, les quelques invités parlent des centaines de victimes du naufrage de La Dordogne parmi lesquelles se trouverait Fréderic Larsan dit Ballmeyer. Contrariée de ne pas voir Rouletabille dans l’assistance, Mathilde remet une lettre pour le journaliste à Sainclair. Avant même de la lire, ce dernier embarque son ami vers une nouvelle destination.

Le parfum de la dame en noir se positionne d’emblée comme une suite du Mystère de la chambre jaune. Presque tous les personnages sont de retour pour élucider un nouveau mystère ayant lieu une pièce fermée de l’intérieur. Heureusement la ressemblance s’arrête au niveau du cadre. Adaptation fidèle du roman, l’enquête se déroule sur un rythme enlevé mettant en valeur les personnages secondaires.
Le scénario profite de cette nouvelle affaire pour lever quelques secrets et dévoiler davantage le passé de Rouletabille... De quoi espérer que d’autres adaptations des romans de Gaston Leroux aussi bien dosées complètent la série !
Le dessin précis de ce volume souffre parfois d’un trait très naïf, allégeant une atmosphère qui aurait mérité d’être plus sombre. Cependant le dynamisme des traits et la mise en scène des sentiments des personnages permettent de lire cette enquête avec plaisir.
Le parfum de la dame en noir clôt efficacement ce diptyque autour de Mathilde Stangerson.
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